Le président de l'Autorité nationale de régulation de l'électricité (ANRE), Abdellatif Bardach a indiqué, mardi à la Chambre des représentants, que la puissance installée en énergie électrique a augmenté de 116 mégawatts (MW) en 2021. Cette hausse est la résultante de l'adoption d'autres sources d'énergies renouvelables telles que le parc éolien de Oualidia (36 MW) et les centrales solaires de Zagora et de Missour (40x2 MW), a-t-il expliqué lors de sa présentation du rapport annuel de l'ANRE devant la commission des infrastructures, de l'énergie, des mines et de l'environnement. Le responsable a noté que l'année 2021 a été également marquée par le redémarrage d'une partie de la centrale thermique de Kénitra (75x3 MW). Concernant la production d'électricité, le responsable a relevé que les centrales électriques fonctionnant au charbon prévalent toujours puisqu'elles réalisent 67,6% de la production totale, à laquelle vient s'ajouter la production à base de diesel (2,6%) et de gaz (8,3%), soulignant qu'en 2021, la part de l'énergie thermique a dépassé 78% de la production globale. Par ailleurs, la part des énergies renouvelables s'est élevée à 19,5% du mix électrique, a-t-il fait savoir, affirmant que les importations via les lignes d'interconnexion entre le Maroc et l'Espagne ont contribué à hauteur de 1,6% de l'énergie injectée. Le président de l'ANRE a expliqué, dans ce sens, que la puissance installée d'énergies renouvelables a connu une progression importante en 2021, passant de 1 221 MW en l'an 2000 à 4 067 MW en 2021. Il a également souligné que le mix électrique national a connu, par rapport à 2020, la création de trois installations à savoir le parc éolien de Oualidia et les centrales solaires de Zagora et de Missour. En 2021, les centrales de production d'électricité à base d'énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 7 972,8 GW/h à la part de l'énergie injectée contre 7 278,8 GW/h enregistrés en 2020, soit un changement annuel de +9,5 %, a-t-il indiqué. L'énergie renouvelable injectée au cours de l'année 2021 s'est élevée à 19,1% de l'énergie globale injectée dans le réseau de transport national contre 18,5% en 2020, a-t-il dit.