Il y a quelques jours à peine, Hassan Aourid, était confortablement installé au fauteuil de Wali de la région de Meknès-Tafilalet, avant d'être démis de ses fonctions par le roi Mohammed VI. Beaucoup se demandait quel poste de substitution pour l'ancien porte parole du palais royal. Un envol vers les Etats-Unis serait une piste probable... Cette «éviction» avait été quelque peu étouffé par la désormais «affaire Belkora», président de la commune (maire) de Meknès, destitué de ses fonctions d'élus sur la base d'un rapport des services du ministère de l'Intérieur. Des irrégularités ont été signalées telles que la construction d'immeubles résidentiels sur une zone villa, l'exonération de charges fiscales à son...épouse, promoteur du projet,... C'est donc dans un contexte pollué et dans un environnement houleux que le départ de Hassan Aourid a été rendu officiel, comme du reste la désignation de son successeur, Mohamed Faouzi, ancien gouverneur de Casa-Anfa. Sur le terrain, la nouvelle a donné lieu à de nombreuses lectures et appréciations. Disgrâce, sanctions, débarquement,...Tout y est passé ! Et si, tout bonnement, Hassan Aourid était appelé à de nouvelles fonctions. Plus importantes. Plus en adéquation avec sa formation et son expérience. Et surtout, moins...contraignantes, du point de vue des rapports et des relations avec l'environnement politique. Chargé d'études aux ministères des Affaires étrangères (1988/1992), conseiller politique à l'ambassade du Maroc à Washington (1992/1995), enseignant à l'Ecole nationale d'administration (ENA) et à la faculté des Sciences juridique de Rabat / Souissi (1995/1999) et ancien porte parole du cabinet royal, Hassan Aourid serait le candidat le mieux outillé pour (re)prendre la direction des Etats-Unis d'Amérique et la capitale, Washington avec le costume d'ambassadeur du Maroc. Autre atout de taille pour Hassan Aourid, son âge. Né le 14 décembre 1962 (46 ans), à Errachidia, il est légèrement plus jeune qu'un certain...Barak Obama, né le 4 août 1961. Cela pèsera-t-il dans la balance ? Etant donné le renouvellement de la classe politique à l'échelon mondial (Nicolas Sarkozy, José Luis Zapatero, Angela Merkel, Gordon Brown,...Barak Obama,...). C'est un critère qui peut-être...déterminant.