Le Front Polisario poursuit ses attaques contre la France. Après avoir reproché à Paris l'échec du processus onusien du règlement de la question du Sahara occidental, le mouvement séparatiste a exprimé, ce weekend, son rejet «catégorique» de la décision du parti La République en Marche (LREM) d'ouvrir une antenne à Dakhla. Dans un communiqué de sa représentation en France, le mouvement de Brahim Ghali a ainsi dénoncé une «violation flagrante de la statut juridique du Sahara Occidental, dont l'ONU est responsable». Le Front, qui affirme que la France est «soumise aux décisions de l'Union européenne», a rappelé les décisions de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Pour le Polisario, «le fait que LREM décrit Dakhla comme une province marocaine est une grave violation du droit du peuple sahraoui à déterminer son avenir et ses aspirations». La même source, qui dénonce une «violation du droit international», a appelé le parti d'Emmanuel Macron à «assumer la responsabilité et les conséquences de cet acte illégal, qui encourage la consolidation de l'occupation du Sahara occidental et la répression violente contre son peuple». L'ouverture d'une section LREM à Dakhla derrière le report de la visite de Castex à Alger ? Les relais médiatiques du Front se sont également faits l'écho de la réaction du Parti communiste français (PCF), connu pour ses positions pro-Polisario, et qui a dénoncé l'annonce d'une antenne de LREM dans le Sahara. «E. Macron s'engage dans la voie d'une ouverture d'un consulat», s'est alarmée la formation politique de gauche radicale.