Le chef de la diplomatie des Etats-Unis a tenu une réunion virtuelle avec le secrétaire général de l'ONU, ce lundi 29 mars. Une occasion pour Antony Blinken de rassurer Antonio Guterres sur la ferme volonté de l'administration Biden de normaliser ses relations avec l'organisation internationale après les quatre années de Donald Trump marquées par les retraits de Washington de l'UNESCO, l'OMS ou encore du Conseil des Droits de l'Homme, ainsi que les réductions des contributions financières au budget de l'ONU. Une volonté que le Portugais voudrait voir traduite par des engagements des Etats-Unis dans la résolution de problèmes délicats, citant tout particulièrement dans son dicours l'Afghanistan, la Syrie, le Yémen, le Moyen-Orient, le Covid-19 et les changements climatiques. Si Guterres a évité d'aborder la question du Sahara occidental, Antony Blinken a soulevé le différend régional. Il a réaffirmé «le soutien des Etats-Unis aux négociations politiques et a exhorté le secrétaire général (de l'ONU) à accélérer la nomination d'un envoyé personnel», indique un communiqué du Département d'Etat. La désignation d'un nouvel envoyé au Sahara occidental se fait attendre depuis mai 2019, suite à la démission «pour raison de santé» de l'Allemand Horst Köhler.