L'accord d'étape signé entre le gouvernement et les cinq syndicats d'enseignement les plus représentatifs constitue un prélude à la réforme du système d'éducation et de formation, a indiqué mardi le ministre de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa. Benmoussa a mis en avant la nécessité de mobiliser les hommes et les femmes de l'éducation qui font des efforts "particuliers" au sein de ce système, afin d'améliorer les performances de l'école publique et de redonner confiance aux citoyens en elle, faisant en sorte que cette école contribue à la promotion sociale, à l'équité et à l'égalité des chances. De même, a-t-il ajouté, cet accord prévoit une révision de l'actuel statut des fonctionnaires du ministère de l'Education nationale, et la création d'un statut motivant et unifié qui englobe l'ensemble des catégories du système de l'éducation, ce qui conduirait à des "perspectives d'avenir très importantes pour employés du secteur de l'éducation". Et de souligner que le consensus entre le gouvernement et les centrales syndicales prévoit également le règlement de plusieurs dossiers en suspens. Benmoussa a en outre indiqué que l'accord entre le gouvernement et des syndicats "a laissé la porte ouverte au dialogue avec de nombreux groupes, y compris les cadres des académies", ajoutant que "des rencontres sont prévues afin de trouver des solutions innovantes aux problèmes soulevés". Parmi ces problèmes figurent notamment plusieurs dossiers revendicatifs prioritaires, à savoir ceux des cadres de l'administration éducative, des conseillers en orientation et planification pédagogique, des enseignants du primaire et du collégial chargés hors de leur cycle, des cadres d'enseignement titulaires de diplômes supérieurs ou de doctorats. Il s'agit aussi de la programmation de l'examen des autres dossiers revendicatifs présentés par les cinq syndicats les plus représentatifs et la poursuite du dialogue au sujet du dossier des cadres des Académies régionales de l'éducation et de la formation.