La France n'a pas de projet de présence militaire à long terme au Mali. C'est ce qu'a annoncé le président Emmanuel Macron lors du sommet Afrique-France à Montpellier avec la participation de représentants de la jeunesse africaine. Le seul président présent au sommet était Macron lui-même. Le chef de l'Etat français a noté que Paris s'efforce de fermer les bases militaires au Mali dans les plus brefs délais, mais cela nécessite le renforcement de l'Etat du pays africain, notamment à travers des projets d'investissement. "L'armée française n'agit pas contre la souveraineté du Mali et ne va pas prendre le pouvoir en main", a déclaré Macron. Le Premier ministre malien avait auparavant condamné les actions de l'armée française, les qualifiant de "partiales". Dans le même temps, les médias ont rapporté que l'armée de transition du Mali, qui a pris le pouvoir à la suite du coup d'Etat, et le PMC russe « Wagner » envisagent de signer un accord prévoyant la formation de l'armée malienne et assurant la protection de hauts fonctionnaires. Selon les allégations, jusqu'à 1 000 Wagnériens devraient venir remplacer les Français au Mali, et le paiement mensuel de leurs services sera de 10,8 millions de dollars. Les autorités maliennes ont démenti ces allégations, tout en se déclarant prêtes à toute forme de coopération en matière de sécurité. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a confirmé les négociations entre les autorités maliennes et les PMC. Le ministre russe a souligné que les autorités maliennes ont le droit d'inviter des "entreprises privées russes" dans le pays. Les médias russes ont rapporté qu'un groupe de mercenaires russes était déjà au Mali depuis le 1er octobre.