Selon le journal espagnol "La Razón", le gouvernement espagnol est optimiste quant à la reprise rapide du dialogue avec le Maroc. Ainsi, certaines "Chaînes du PSOE", qui sont en contact avec les autorités marocaines, ont fait part à l'exécutif espagnol de la "satisfaction" de Rabat pour le limogeage d'Arancha González Laya du ministère des Affaires étrangères. "Des sources fiables" ont confié au journal La Razón qu'"avec quelques gestes supplémentaires, les relations se reconstitueront facilement", indiquant une visite prévue au Maroc du nouveau chef de la diplomatie, José Manuel Albares, afin d'ouvrir une nouvelle page entre Les deux pays. Le média affirme qu'en sacrifiant Arancha González, Pedro Sánchez « admet implicitement avoir commis une erreur en adaptant la position de la politique étrangère vis-à-vis du Maroc au pacte de gouvernement entre le PSOE et Unidos-Podemos », sachant que les ministres de cette coalition d'extrême gauche ne refuse pas de montrer publiquement sa proximité avec le Polisario. Un autre journal, "El Mundo", a également souligné la satisfaction de l'Exécutif pour le "silence" marocain avant le départ de González Laya du gouvernement espagnol. « Le ministère des Affaires étrangères salue l'absence de tout communiqué officiel de Rabat sur le départ d'Arancha González Laya », selon la même source. Dans le même ordre d'idées, le nouveau ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a fait l'éloge du Royaume, le qualifiant de "grand ami" lors de la cérémonie de passation du pouvoir.