L'international français Blaise Matuidi a reçu l'empathie d'Audrey Azoulay, face aux propos racistes qui lui ont été adressés depuis les tribunes, lors d'un match disputé samedi dernier à Cagliari, dans le cadre du championnat italien de football. La directrice générale de l'UNESCO a en effet condamné «avec la plus grande fermeté» cet acte, dont a été victime le joueur de la Juventus de Turin, appuyée par la ministre française des Sports Laura Flessel, au terme d'une réunion de travail tenue lundi au siège de l'UNESCO à Paris. A l'issue de cette réunion, un communiqué a été publié, assurant la position des deux femmes qui n'ont pas du tout apprécié la "plaisanterie", et déclarant que « le racisme n'a pas sa place dans le sport, ni sur le terrain ni en dehors». Une chose est sûre : Les actes racistes ne font que perturber les manifestations sportives, dans un temps où le sport est considéré comme un vecteur de dépassement, de compréhension mutuelle et de tolérance. Azoulay et Flessel ont donc clairement déclaré que «rien ne justifie qu'on le détourne ainsi pour attiser la haine, la discrimination et le rejet», observant qu'«on ne nait pas raciste – on le devient» et appelant les responsables politiques et sportifs à s'unir pour cette cause. Ce n'est pas la 1ère fois que Blaise Matuidi (photo, avec Benatia qui le console) souffre de la colère des supporters italiens, et il n'est certainement pas le 1er joueur à faire face au racisme. D'ailleurs, après le match du samedi, plusieurs messages de soutien lui ont été adressés, de la part d'autres anciennes victimes comme l'italien d'origine ghanéenne Mario Balotelli, ou encore le français de parents guinéens Paul Pogba.