Le militantisme social ne saurait aboutir à des résultats sans qu'il soit accompagné d'un militantisme politique, a estimé Fatima El Ouamghari, mandataire de liste de la Fédération de gauche démocratique (FGD) à la circonscription de Tétouan. Dans une déclaration à la MAP en marge d'un meeting organisé dans le cadre de la campagne électorale pour le scrutin de 7 octobre, Mme El Ouamghari a indiqué que cette conviction émane de plus de 35 ans de militantisme dans les domaines associatif, syndical et des droits de l'Homme, soulignant que le militantisme social se doit d'être en harmonie avec l'action politique qui permet à la femme d'accéder aux postes de décision et aux structures de pouvoir. Le programme électoral de la Fédération, qui regroupe les partis de l'Avant-garde démocratique et socialiste, le Congrès national Ittihadi et le Parti socialiste unifié, sous le slogan « Ensemble, un autre Maroc est possible », s'engage à renforcer l'équité de la femme marocaine et l'égalité entre les sexes, a-t-elle assuré. Elle a fait savoir que ce projet table également sur une série de réformes couvrant les secteurs sociaux, l'éducation et la formation, la culture, la santé, le monde rural, l'emploi, la jeunesse, l'urbanisme et le transport urbain, la protection de l'environnement et les sports. Outre celle de la FGD, onze listes électorales sont en lice dans la province de Tétouan pour briguer cinq sièges à la Chambre des représentants, dans le cadre des élections législatives de 7 octobre. Ces listes représentent 10 formations et une sans-appartenance politique (SAP): le Parti du progrès et du socialisme (PPS), le Parti authenticité et modernité (PAM), le Parti de la justice et du développement (PJD), l'Union socialiste des forces populaires (USFP), le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Mouvement démocratique social (MDS), la liste « As-Somoud » (SAP), l'Union constitutionnelle (UC), le Parti de l'Istiqlal (PI), le Front des forces démocratiques (FFD) et le Mouvement populaire (MP).