Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé, jeudi, toutes les parties prenantes au Bangladesh à assurer un environnement exempt de violence, d'intimidation et de coercition avant, pendant et après les élections générales du 30 décembre, afin de permettre un scrutin pacifique, crédible et inclusif. « Tous les citoyens du Bangladesh, y compris les minorités et les femmes, doivent pouvoir exercer leur droit de vote en toute sécurité et en toute confiance. La société civile et les observateurs électoraux devraient être pleinement soutenus pour jouer leur rôle dans le processus », a dit le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse. « Le Secrétaire général réitère l'engagement continu des Nations Unies à soutenir un Bangladesh pacifique et démocratique », a-t-il ajouté. → Lire aussi : OCI: Le parlement marocain représenté à une visite aux camps des réfugiés Rohingyas au Bangladesh Le principal mouvement d'opposition a demandé mardi la démission du chef de la commission électorale, estimant qu'il n'était pas en mesure d'assurer des élections libres et justes, alors que le pays est secoué par des violences depuis le début de la campagne électorale officielle le 10 décembre. Plus de 100 personnes, en majorité du principal parti d'opposition, ont été blessées lors de violences politiques mardi. Au moins six personnes ont été tuées et plus de 1.000 autres blessées depuis le 10 décembre. L'opposition et le parti au pouvoir s'accusent mutuellement d'être à l'origine de la violence mais selon la presse la plupart des attaques sont perpétrées par des membres du parti au pouvoir.