L'ambassadeur iranien à Tirana et un autre agent diplomatique iranien ont été expulsés pour leur implication « dans des activités nuisant à la sécurité nationale », a-t-on annoncé mercredi de sources officielles albanaise et américaine. «L'activité des diplomates iraniens est contraire au statut diplomatique et la décision de les déclarer persona non grata a été prise après des consultations avec des pays alliés», a déclaré à la presse la porte-parole du ministère, Edlira Prendi. Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche, John Bolton, a salué cette décision qui vient conforter, selon lui, la décision du président Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. « Le Premier ministre de l'Albanie Edi Rama vient d'expulser l'ambassadeur d'Iran, envoyant aux dirigeants iraniens le signal que leur soutien au terrorisme ne sera plus toléré », a écrit John Bolton sur Twitter. Attaque déjouée lors d'un match de foot Selon la chaîne de télévision albanaise privée Top Channel, les deux diplomates sont soupçonnés d'être liés à la préparation par des islamistes d'une attaque terroriste déjouée en novembre 2016, lors d'un match de soccer des sélections albanaise et israélienne. Ce match, comptant pour les qualifications du Mondial-2018, aurait dû être disputé à Shkodra, dans le nord de l'Albanie, mais il a finalement eu lieu à Elbasan, pour des raisons de sécurité. Huit islamistes condamnés Plus que vingt suspects avaient alors été arrêtés en Albanie et au Kosovo. Huit islamistes, sept Albanais kosovars et un Albanais de Macédoine ont été condamnés, en mai, par un tribunal au Kosovo à des peines allant jusqu'à 10 ans de prison pour avoir préparé cette attaque contre la sélection de football israélienne et ses supporteurs. Deux d'entre eux avaient plaidé coupable. L'Albanie a toujours considéré ses relations avec l'Iran comme « correctes ». Le ministre albanais des Affaires étrangères, Ditmir Bushati, s'était rendu en janvier 2017, à Téhéran. Lors de cette visite, les deux pays s'étaient engagés à renforcer leurs relations. L'ambassadeur iranien à Tirana et un autre agent diplomatique iranien ont été expulsés pour leur implication « dans des activités nuisant à la sécurité nationale », a-t-on annoncé mercredi de sources officielles albanaise et américaine. «L'activité des diplomates iraniens est contraire au statut diplomatique et la décision de les déclarer persona non grata a été prise après des consultations avec des pays alliés», a déclaré à la presse la porte-parole du ministère, Edlira Prendi. Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche, John Bolton, a salué cette décision qui vient conforter, selon lui, la décision du président Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. « Le Premier ministre de l'Albanie Edi Rama vient d'expulser l'ambassadeur d'Iran, envoyant aux dirigeants iraniens le signal que leur soutien au terrorisme ne sera plus toléré », a écrit John Bolton sur Twitter. Attaque déjouée lors d'un match de foot Selon la chaîne de télévision albanaise privée Top Channel, les deux diplomates sont soupçonnés d'être liés à la préparation par des islamistes d'une attaque terroriste déjouée en novembre 2016, lors d'un match de soccer des sélections albanaise et israélienne. Ce match, comptant pour les qualifications du Mondial-2018, aurait dû être disputé à Shkodra, dans le nord de l'Albanie, mais il a finalement eu lieu à Elbasan, pour des raisons de sécurité. Huit islamistes condamnés Plus que vingt suspects avaient alors été arrêtés en Albanie et au Kosovo. Huit islamistes, sept Albanais kosovars et un Albanais de Macédoine ont été condamnés, en mai, par un tribunal au Kosovo à des peines allant jusqu'à 10 ans de prison pour avoir préparé cette attaque contre la sélection de football israélienne et ses supporteurs. Deux d'entre eux avaient plaidé coupable. L'Albanie a toujours considéré ses relations avec l'Iran comme « correctes ». Le ministre albanais des Affaires étrangères, Ditmir Bushati, s'était rendu en janvier 2017, à Téhéran. Lors de cette visite, les deux pays s'étaient engagés à renforcer leurs relations. → Lire aussi : L'Iran menace de bloquer les exportations de pétrole du Golfe persique