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Interview avec Youssef Benamour, promoteur d'Eco-village Azembay
Publié dans Maroc Diplomatique le 27 - 11 - 2018


Entretien réalisé par Ababacar Sadikh TOP
A une cinquantaine de kms de Casablanca, à Azembay, est né un projet immobilier et touristique d'une valeur d'investissement de de 210 millions de dirhams. Après une journée de visite, la rédaction de Maroc diplomatique a rencontré le promoteur Youssef Benamour pour une interview.
Monsieur Benamour merci d'avoir accepté cette interview, après notre visite, nous avons vu qu'un très bon projet écologique vient d'être réalisé, veuillez revenir sur le montant de cet investissement.
Youssef Benamour. C'est un projet d'investissement de 210 millions de dirhams. Il a été réalisé comme un programme d'investissement qui apporte une solution de maisons de vacances de proximité pour les gens de Casa qui veulent avoir un bien dans lequel à la fois, on réalise un bel investissement et aussi on y trouve un endroit où l'on peut aller à la plage, voir des services, passer de bons moments avec les enfants, avoir une certaine prise en charge de ses enfants avec les kids club. Donc avoir un endroit qui, pas très loin mais qui offre beaucoup de possibilités de repos et de loisirs.
Avoir un tel site n'est pas si facile, comment avez-vous fait pour avoir l'autorisation de construire?
Il faut savoir que c'est une zone qui est protégée, avec un écosystème dunaire qui est protégé par une circulaire du premier ministre interdisant toute forme de construction. Donc nous avons tout simplement joué le jeu en construisant dans les zones non protégées mais en se raccordant des zones protégées à travers un développement éco-conscient qui a permis de créer un cas d'école en termes de développement urbanistique respectueux de son environnement.
→Lire aussi : "le Maroc a fait de la promotion d'une éducation de qualité, la force transformatrice qui relie les Objectifs du développement durable"
Comment se fait l'exploitation du site ?
Alors, nous avons une société qui s'appelle ''Earth Hospitality''. Avec une équipe d'exploitation en même temps qui emploie une centaine de personnes et qui s'occupe de la gestion du site. Donc dans ces équipes, c'est une opération similaire à celle de l'hôtel mais avec des éléments en plus. Par exemple, nous avons une équipe qui ne fait que de l'entretien du matériel de bois. On ne trouve pas ça généralement dans un hôtel, on a des ateliers en arrière-pays pour entretenir tout ce qui est infrastructure de mobilier etc. La restauration est gérée en propre pour le moment. Nous venons d'avoir une autorisation supplémentaire pour 3000 m2 de restauration sur la plage, pour réaliser un centre de yoga international et un club nautique avec une boite de nuit. Donc pour le moment, on gère tout mais progressivement, je pense qu'on va commencer à faire des accords de partenariat pour donner une partie à gérer par des partenaires et des confrères.
Vous faites de la vente ou de la location ?
On fait les deux. Dans un écovillage, on fait beaucoup de métiers, de la vente de la location et de la construction. La vente se fait à travers un de nos fidèles qui s'appelle ''Hurt Property'' qui fait de la commercialisation immobilière dont les bureaux sont à Casablanca. La partie commercialisation de l'hôtel vient de démarrer. Elle est basée à Azembay. Donc on a plusieurs équipes, plusieurs filiales qui sont chacune en charge et au service de l'éco-village.
Il y a combien d'appartements et de villas ? Et quel est le nombre d'employés ?
On a 94 unités dans tout le site dont 60 villas et 25 appartements. Le nombre d'employés varie en ce moment de moins en moins. Mais je sais qu'on est autour de 150 en ce moment sur Azembay.
Revenons à l'investissement, est-ce que vous avez été accompagné par des banques ?
Oui, nous avons eu un prêt de deux institutions de la place : une pour l'investissement et une pour la gestion locative. Le montant du prêt est 75 millions de Dirhams pour la partie investissement et pour la partie exploitation, il est de 4 millions de Dirhams.
→Lire aussi : Une Afrique prospère n'est réalisable qu'à travers une croissance inclusive et un développement durable
Comment se fait le package location-vente ?
Quand quelqu'un achète, il reçoit son titre foncier parcellaire mais il rentre aussi en contrat locatif avec une société de gestion qui va lui louer son bien pendant une durée de 9 ans conformément à la loi des résidences immobilières de promotion touristique.
Pourquoi vous avez opté pour un projet à l'allure capitaliste mais également écologique ?
L'écologie et le capitalisme ne sont pas antinomiques. Je dirai même plus qu'aujourd'hui, si on n'est pas écologique, on risque de se planter car les attentes du marché international sont clairement orientées vers l'écologie.
Quels sont vos projets d'avenir ici à Azembay ?
Déjà, la mise en marche et l'activation de notre usine de construction de maisons en bois qui est aujourd'hui entièrement finalisée pour lesquelles les travaux ont démarré. Pour moi ça c'est un projet qui me tient à cœur parce qu'il emploie les gens du village et c'est important pour nous. Nous avons d'autres projets de manière générale dans le luxe durable. Ils sont toutes les filières qui peuvent être rattachées à ce que nous faisons et qui peuvent être demain commercialisées dans d'autres pays. Ça va du mobilier jusqu'à la décoration en passant par le fashion et même la cosmétique. Tout cela a trait au développement durable et nous avons pas mal d'idées en tête en bons entrepreneurs que nous sommes.
Le nom Youssef Benamour rappelle quelque chose aux Marocains, il y a de cela vingt ans maintenant, comment êtes-vous arrivé là ?
A 19 ans, j'avais monté un jeu nommé « Le voyageur » qui est devenu premier jeu de société au Maroc puis ensuite adapté à la télévision, assimilé aux téléspectateurs. Je suis parti hors du pays pendant 20 ans. Ensuite, je suis revenu, je n'ai pas pu m'empêcher d'innover à nouveau et de faire un projet qui me tient à cœur et j'espère que vous partagez également.


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