C'est à la fois un tournant et un coup de tonnerre dans le ciel de l'Union européenne et de l'Algérie. Tout ce que l'on croyait figé, acquis et même définitif, autrement dit un édifice de mensonges et de complotismes vient de tomber comme un château de cartes. Et les injustifiables arrêts de la pseudo Cour de justice européenne contre les Accords agricole et de pêche entre l'Union européenne et le Royaume du Maroc viennent d'être battus en brèche par les plus hautes instances de l'UE, à savoir le Haut représentant de l'Union et la présidente de la Commission , au nom des 27 Etats qui composent l'Union. Et qui viennent de proclamer à l'issue d'un Conseil au Luxembourg leur indéfectible attachement au partenariat stratégique avec le Maroc . Le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Vice-Président de la Commission, Joseph Borrell vient de se fendre d'une déclaration officielle dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle renverse tous les paradigmes. A l'issue du Conseil des ministres des Affaires étrangères des 27 pays de l'Union européenne, tenu de lundi 14 octobre 2024 au Luxembourg, alors que cette dernière était encore secouée par la crise provoquée après l'annulation des Accords agricole et de pêche avec le Maroc et, surtout par la volonté catégorique proclamée de la majorité de ses membres de maintenir leur coopération avec notre pays, voilà que le « patron » de l'UE, vient les conforter au grand dam des dirigeants algériens. Voilà qu'il réaffirme solennellement l'attachement renouvelé des pays européens au partenariat stratégique avec le Royaume du Maroc. Le voilà qu'il rebat les cartes et cloue au pilori les détracteurs du Maroc, à leur tête cet avocat véreux qui, le triomphalisme anticipé, a cru crier vite victoire. « Le partenariat stratégique de l'UE avec le Maroc est de longue portée et de longue durée », a affirmé Joseph Borrel, soulignant qu'il a plus de 55 ans, bien avant l'Algérie, et avant même qu'il n'existe ni polisario ni autre mouvement fantoche. Il convient de souligner que le propos, d'une clarté plus que lumineuse de Joseph Borrell, met un accent particulier sur la profondeur de cette coopération et la volonté des 27 Etats européens à la « préserver dans tous les domaines ». Mieux, il affirme que « le partenariat maroco-européen connaîtra des développements positifs dans les prochains mois » ! On ne peut pas ne pas mettre en exergue cette prise de position à la fois inédite et révélatrice, d'une volonté affichée collectivement, avec détermination et une irréversible volonté de remettre les pendules à l'heure. L'Union européenne ne cède ni aux sirènes ni au chantage, notamment du gouvernement algérien qui, non content de voir ses tentatives de sabotage échouer, en conçoit de l'aigreur voire de l'amertume. La déclaration solennelle du Haut responsable de l'Union européenne, et c'est le cruel retour du bâton, survient comme la réponse frontale et immédiate à cette aberrante décision des dirigeants algériens de convoquer les ambassadeurs européens accrédités à Alger pour exiger d'eux des « explications » suite au soutien de leurs pays au Maroc après l'Arrêt scabreux de la Cour de justice de l'Union européenne, corrompue jusqu'à la moëlle. Force nous est de souligner l'échec patent subi par le gouvernement algérien qui, du haut de sa médiocrité rampante, s'est cru autorisé à faire pression sur pas moins de 12 ambassadeurs favorables au Maroc , appartenant à une communauté toute entière de 27 Etats et remettre en cause leur poids, les fondements de leur système démocratique, leur sincérité et, surtout, leur attachement à la vérité et la précieuse coopération qu'ils développent avec le Royaume du Maroc...Au motif qu'ils apportent un précieux soutien à notre pays et expriment leur désaccord avec l'Arrêt de la Cour de justice, ils ont été soumis à un quasi interrogatoire sans foi ni loi par un régime militaire aux antipodes de leurs valeurs, de leur culture et de leur vision démocratique. Aussi, imagine-t-on aisément que si le gouvernement algérien prend la mouche suite au soutien lucide des Etats de l'Union européenne exprimé ouvertement au Maroc et s'opposant aux décisions dérisoires et partiales de la CJUE – dont des juges ont pris la poudre d'Escampette au lendemain de leur forfait – , ce même gouvernement algérien qui n'en est pas à une contradiction près, ne devrait-il pas être pétrifié devant la très forte déclaration de Joseph Borrell, donc de l'Union européenne exprimant l'attachement de la communauté de l'UE à un partenariat dynamique avec le Maroc. C'est peu dire qu'elle conforte à la fois le Maroc et l'UE, elle marque un tournant décisif et désormais un réel alignement du Conseil de l'UE, de la Commission européenne, des services extérieurs et, naturellement, des Etats membres de l'UE...On mettra exergue aussi le désaveu jeté comme un opprobre par ses membres à cette Cour de justice par les Etats et gouvernements qui composent l'Union européenne qui dénoncent la partialité, le parti pris délibéré d'une décision allant à l'encontre, disons à l'opposé des traditions démocratiques de l'Union. Et pour un peu ces mêmes Etats, animés de justice, peu enclins ou pas du tout à jouer les mortifères , ils désavoueraient les pratiques insidieuses de corruption dont on subodore à coup sûr les abysses.