Un important dispositif antidopage sera déployé par l'International Testing Agency (ITA) lors des Jeux Olympiques (JO) de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août prochains, avec près de 6.000 tests prévus pendant les épreuves. Dans le détail, les 6.000 tests prévus par l'agence indépendante de lutte antidopage, basée en Suisse, comprennent 4.650 prélèvements urinaires, mais également des tests sanguins, avec 1.150 prises de sang classiques et environ 200 « Dry Blood Spot », une technique nécessitant seulement quelques gouttes séchées. Aussi, 260 préleveurs seront mobilisés pendant les JO de Paris et sont susceptibles d'intervenir sur les sites de compétition, lors des entraînements ou sur les plages de repos des athlètes. Des contrôles sont également prévus en amont, quand les délégations arriveront en France pour leurs stages. Environ 600 « chaperons », des volontaires de Paris 2024, seront chargés de suivre les athlètes depuis la notification du contrôle jusqu'à son exécution. Lire aussi : Préparation des JO de Paris-2024: Le match amical Maroc/Belgique se jouera à huis clos L'ITA, en charge aussi du programme antidopage de plus de 80% des fédérations internationales olympiques à l'année, a collaboré dans les deux cas avec l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), impliquant un tiers de préleveurs français et 10% des chaperons déjà employés quotidiennement par l'AFLD. D'autres organisations antidopage étrangères seront aussi mobilisées. Pour définir son plan de contrôle, l'ITA dresse un tableau complet de l'ensemble des JO, en tenant compte de plusieurs critères tels que le passif en matière de dopage du sport et l'historique d'une nation dans le domaine. Pour des raisons de cohérence des analyses, un seul laboratoire centralisera l'ensemble des prélèvements des athlètes. Des procédures précises, notamment pour préserver les échantillons de la chaleur, ont été mises en place. Un autre laboratoire sera aussi utilisé, mais pour les analyses antidopage des chevaux des épreuves d'équitation. Les Jeux Olympiques et Paralympiques se sont dotés d'un programme de lutte contre le dopage dans les années 1960. Depuis, le Comité International Olympique (CIO) et le Comité International Paralympique (IPC) établissent les règles antidopage des Jeux conformément au Code mondial antidopage de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA).