Le débat sur le réchauffement climatique fait écho à la conférence de la COP 28, comme un phénomène global de transformation du climat, caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes qui se produit sur Terre depuis 100 à 150 ans. Depuis son évocation, plusieurs études ont permis d'établir les causes du réchauffement climatique et sa provenance. Selon les scientifiques, l'influence climatique provient en particulier des émissions de gaz à effet de serre, notamment la production d'énergie électrique, des énergies fossiles, des carburants pour les transports et sans oublier la gestion des territoires comme la déforestation et l'agriculture. En conséquent, les problèmes du réchauffement climatique sont relativement lointains ce qui implique simplement qu'il va faire plus chaud. Actuellement, l'ONU prévoit que l'année en cours sera la plus chaude avec des niveaux de température record battus, soulignant ainsi la nécessité urgente d'agir pour lutter contre le dérèglement climatique. Lire aussi : COP28: Le SG de l'ONU appelle à l'abandon immédiat des combustibles fossiles A l'occasion de la COP28, à Dubaï, l'organisation météorologique mondiale (OMM) a publié son « Rapport provisoire sur l'état du climat mondial en 2023 ». Dans ce cadre, le Dr. Omar Baddour, météorologue, chef de division à l'OMM, a affirmé que « 2023 est parti l'année plus chaude jamais enregistré depuis 1850, la température aujourd'hui se trouve aux alentours de 1,4 degrés Celsius supérieure à la moyenne normal ». En termes du climat, il soutient : « Il faut maintenant penser à réduire en moitié des émissions des gaz à effet de serre, sinon la marge de manœuvre qui reste pour aboutir à des températures sera difficiles à atteindre. » Pour augmenter les transitions écologiques Dr Baddour souligne notamment l'utilisation des énergies renouvelables, il propose de tripler les efforts et de protéger la population contre les catastrophes naturelles, pour tenter d'éviter un effondrement des systèmes climatiques planétaires. De son côté, le directeur général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas, a déclaré que les gaz à effet de serre ont atteint des niveaux records. Sur le record des températures, il déclare que « Les niveaux de l'eau de mer atteignent également des niveaux record, et l'étendue de la glace marine de l'Antarctique n'a jamais été aussi basse. » Au regard de ces records alarmants, les scientifiques préviennent que la capacité à limiter le réchauffement à des niveaux gérables est en déclin. L'Accord de Paris sur le climat de 2015 vise à limiter l'augmentation des températures à 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Cependant, l'Organisation météorologique mondiale souligne la multiplication et l'intensité des événements météorologiques extrêmes, qui entraînent déjà d'importantes conséquences économiques et sociales, comme l'insécurité alimentaire et le déplacement de réfugiés climatiques.