La chambre pénale de première instance de la cour d'appel à Casablanca a rejeté, jeudi, la demande de mise en liberté provisoire au profit de 8 individus, dont une femme et le propriétaire d'une clinique privée (H.T.), poursuivis pour traite d'êtres humains, escroquerie et faux et usage de faux en lien avec des factures de soins médicaux. Lors de cette première audience, la défense avait demandé la mise en liberté provisoire aux accusés qui disposent de toutes les garanties de comparaître devant la justice à tout moment. Après délibérations, la juridiction a rejeté cette requête. La même juridiction a décidé de tenir les prochaines audience en présence des accusés, contrairement à la première audience qui s'est déroulée en visioconférence. La chambre pénale de première instance près la cour d'appel à Casablanca avait reporté au 4 mai 2023 ce procès pour permettre à la défense de préparer sa plaidoirie. Ces individus ont été poursuivis pour les chefs de traite d'êtres humains, escroquerie et faux et usage de faux en lien avec des factures de soins médicaux.