Un ensemble de sanctions européennes et occidentales visant à interdire les dérivés russes de carburant est entré en vigueur, ce dimanche, dans le cadre des efforts déployés visant à réduire les revenus financiers de Moscou. Les dérivés de carburants russes (essence et diesel) transportés par voie maritime seront la cible des sanctions européennes, qui devraient semer la confusion sur le marché des dérivés. Samedi, l'Union européenne et le G7 ont imposé un plafond supplémentaire sur les prix des produits pétroliers russes, selon un communiqué publié par la Commission européenne. Selon le communiqué, le plafonnement des produits pétroliers tels que le diesel, le kérosène et l'essence a été fixé à 100 dollars le baril, tandis que le prix maximum des autres produits pétroliers tels que le mazout (fioul) et le naphta a été fixé à 45 dollars le baril. Depuis décembre dernier, les sociétés énergétiques européennes ont intensifié l'approvisionnement en dérivés de carburant en provenance de Russie, avant l'entrée en vigueur de la décision, et jusqu'à ce que des alternatives au carburant russe soient trouvées. La Russie fournissait à l'Europe plus de 720 000 barils de diesel par jour, et ce chiffre dépassait la barre d'un million de barils avant la guerre russo-ukrainienne en février 2022. La Russie est un important producteur de pétrole avec une production quotidienne moyenne de 11 millions de barils et un grand exportateur avec une moyenne quotidienne de 5 millions de barils dans des circonstances normales.