En pleine haute saison touristique et au début de ce qui devrait être le mois d'entrée le plus chargé pour les MRE marocains résidant à l'étranger et les touristes, les contrôleurs aériens marocains menacent d'une grève prolongée. Le Bureau national unifié des contrôleurs de la circulation aérienne du Maroc avait en effet annoncé, il y a quelques jours, avoir déposé un préavis de grève du 3 au 18 août 2022. L'objectif est de faire pression sur la direction de l'ONDA, l'Autorité des aéroports, pour qu'elle verse la prime, prévue par un protocole d'accord signé en 2019 où ils avaient appelé à réduire la cadence de travail à minima pour protester contre ce qu'ils appellent le : « mépris dont sont victimes les contrôleurs aériens au sein de l'ONDA ». En pleine saison estivale, alors que le trafic aérien bat son plein, les contrôleurs aériens menacent de se mettre en grève pour faire entendre leur voix. Malgré cette décision, les négociations entre l'ONDA et le syndicat des contrôleurs aériens sont toujours en cours. → Lire aussi : Aérien: British Airways suspend la vente de billets court-courriers Au moment d'écrire ces lignes, les négociations entre la direction de l'ONDA et le Bureau national unifié des contrôles aériens, un syndicat affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), étaient toujours en cours, ont indiqué des sources aéroportuaires à Le360. Une grève des contrôleurs aériens conduirait certainement à des restrictions du trafic aérien. Bien que les contrôleurs aériens et l'ONDA soient obligés de maintenir les opérations d'urgence, le nombre d'aéronefs pouvant être coordonnés en même temps diminuerait, ce qui pourrait entraîner des retards et des annulations de vols, en particulier dans le trafic aérien civil. Cependant, les vols militaires et les transports d'urgence doivent continuer à être effectués. On ne sait toujours pas à ce stade si le contrôle aérien militaire peut ou va assumer des tâches si nécessaire.