Le ministère de la Justice a fait part de sa satisfaction de l'interaction positive des autorités néerlandaises vis-à-vis de la demande d'arrestation du dénommé « Said Chaou », formulée par les autorités judiciaires compétentes du Maroc. Fruit de la coopération judiciaire solide, initiée depuis des années entre les autorités judiciaires des deux pays en matière de lutte contre la criminalité, y compris le crime organisé, cette interaction renseigne sur la confiance qu'inspire la justice marocaine sur le plan international, indique un communiqué du ministère de la Justice parvenu jeudi soir à la MAP. « Elle consacre également la perception positive des efforts consentis par la justice marocaine et atteste de l'attachement de celle-ci à la primauté de la loi, au respect des droits de l'Homme et aux garanties du procès équitable telles qu'universellement reconnues« , ajoute le communiqué. « La demande d'arrestation du dénommé Said Chaou s'est faite dans le cadre des procédures en vigueur et conformément aux mécanismes de coopération internationale« , poursuit le communiqué, soulignant qu'après l'achèvement de la procédure de son extradition, « il sera jugé pour les faits qui lui sont reprochés devant l'autorité judiciaire compétente au Maroc, conformément au droit marocain et dans le total respect des garanties du procès équitable« . Lire aussi: https://maroc-diplomatique.net/trafiquant-de-drogue-fuite-said-chaou-arrete-autorites-neerlandaises/ Le ministère rappelle que les autorités néerlandaises ont arrêté, jeudi, le dénommé « Saïd Chaou », suite à un mandat d'arrêt international émis en 2015 par le juge d'instruction près la Cour d'appel de Casablanca, pour des crimes de droit commun, en l'occurrence « formation d'une bande criminelle, trafic international de stupéfiants et corruption« . Ces actes ont fait l'objet d'une demande d'extradition soumise par les autorités judiciaires marocaines à leurs homologues néerlandaises, sachant que les autorités judiciaires marocaines avaient interagi positivement, et dans des délais raisonnables, avec les commissions rogatoires émanant de leurs homologues néerlandaises au sujet du même individu, pour des crimes « de trafic de drogue et de blanchiment d'argent« , conclut le communiqué.