L'ancien Premier ministre algérien, Noureddine Bedoui a été placé sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed d'Alger pour son implication présumée dans des affaires de corruption. D'après de nombreux médias locaux, les accusations portées à l'encontre de l'ancien Premier ministre algérien concernent des affaires de corruption qui remontent à l'époque où il occupait le poste de wali de Constantine. L'ancien Premier algérien a été accusé de corruption liée à l'abus de pouvoir, à la dilapidation de deniers publics et à l'obtention d'indus avantages, précise-t-on de même source. → Lire aussi : Un parti d'opposition tire la sonnette d'alarme sur "l'explosion de la misère" en Algérie Cette décision de justice rallonge la liste, déjà longue, des personnalités démises de leurs fonctions ou déférées devant la justice pour leur implication présumée dans des affaires de corruption. D'anciens Premiers ministres, ex-ministres et hauts gradés de l'armée algérienne ont été condamnés à des peines d'emprisonnement dans le cadre des grandes enquêtes anti-corruption, lancées après la démission de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika sous la pression d'un mouvement de contestation inédit. Parmi eux figurent Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, qui ont dirigé à plusieurs reprises, les gouvernements sous Bouteflika, ainsi que les ministres Tahar Khaoua, Hocine Necib, Amar Ghoul, Djamel Ould Abbès, Said Barkat, Abdelmalek Boudiaf, Tayeb Louh, Khalida Toumi, Youcef Yousfi, Djamila Tamazirt et Mohamed Ghazi.