Une étude statistique réalisée par le Conseil national de la presse (CNP) vient de révéler que le salaire mensuel moyen des journalistes au Maroc est d'environ 10.000 DH. L'étude statistique, menée par le CNP sur la situation des journalistes au Maroc et présentée mercredi à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, précise que 3,6% des journalistes perçoivent un salaire entre 3.000 DH et 4.000 DH par mois, 23,4% gagnent entre 4.000 DH et 6.000 DH, alors que 22,4% touchent un salaire mensuel entre 6.000 DH et 8.000 DH. Par segments, les journalistes travaillant dans la presse écrite francophone gagnent en moyenne 13.432 DH, suivis par les journalistes de l'audiovisuel (SNRT, MEDI1TV et 2M) avec une moyenne de 12.958 DH et la presse d'agence avec 9.459 DH, a fait savoir l'étude, ajoutant que les journalistes de la presse écrite arabophone perçoivent un salaire moyen de 9.344 DH, ceux des sociétés de production audiovisuelle gagnent 9.101 DH et ceux de la presse électronique 7.202 DH. → Lire aussi : PRESSE: TROIS FEMMES JOURNALISTES SUR QUATRE VICTIMES DE VIOLENCES EN LIGNE, PREVIENT L'UNESCO Par ailleurs, l'étude révèle que 56,3% de l'ensemble des journalistes ont une ancienneté de moins de 10 ans, alors que 24,2% ont une ancienneté entre 10 et 20 ans. Les journalistes disposant d'une ancienneté de plus de 20 ans représentent 19,5% de l'ensemble du corps journalistique. Concernant la représentativité féminine, l'étude montre que les femmes représentent 30% de l'ensemble des journalistes au Maroc, expliquant que cette tendance s'applique sur tous les métiers de la presse et tous les médias marocains. En outre, il a été révélé que 44,15% des journalistes sont âgés entre 20 et 40 ans, soit 1.082 journalistes, tandis que 52,15% sont âgés entre 40 et 60 ans, à savoir 1.278. Les journalistes âgés de plus de 60 ans sont au nombre de 91, soit 3,7% de l'ensemble des journalistes, dont 83,3% sont des hommes. Selon la même étude, les régions de Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra connaissent la plus forte concentration de journalistes, avec 42,84% et 33,66 respectivement. S'agissant des domaines de spécialité, le nombre des titulaires de la carte de presse du CNP au titre de l'année 2020, a atteint 3.150 au 4 septembre, répartis entre la presse électronique (1.092), les médias audiovisuels (915), la presse écrite (584), la presse d'agence (239), les journalistes honoraires (148), les journalistes indépendants (107) et les sociétés de production audiovisuelle (65).