La pollution de l'air a causé environ 54.000 décès prématurés dans la capitale indienne New Delhi en 2020, selon une étude publiée jeudi. L'étude menée conjointement par Greenpeace Southeast Asia Analysis et la société suisse IQAir a mesuré la qualité de l'air en enregistrant la concentration de particules toxiques PM2,5, qui peuvent causer des maladies mortelles, notamment des cancers et des problèmes cardiaques. En 2020, la lecture moyenne annuelle de PM2,5 à Delhi était presque six fois supérieure à la limite de sécurité de l'OMS, selon le rapport. La pollution à Delhi avait considérablement diminuée plus tôt l'année dernière, lorsque le gouvernement a imposé un confinement à l'échelle nationale pour contenir la propagation de Covid-19, mais elle est revenue après la levée des restrictions à la fin du mois d'août. La pollution de l'air en Inde cause annuellement la mort de près de 1,5 million de personnes. En 2019, le pays a dominé la liste des zones urbaines les plus polluées au monde avec 14 sur les 20 premières villes du classement établi par la branche de recherche de la société suisse IQAir. Parmi les mégalopoles de 10 millions d'habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus contaminée aux particules fines PM2,5, suivie par Lahore (Pakistan), Dacca (Bangladesh) et Calcutta en Inde.