La grève annoncée par les professionnels du transport international routier a été suspendue, suite à l'intervention du Président de la CGEM Chakib Alj qui va s'occuper du dossier des transporteurs marocains. « Le président de la CGEM, Chakib Alj a pris en main le dossier des transporteurs », a indiqué Le vice-président de l'Association marocaine des transports routiers intercontinentaux AMTRI, Abdelhak Nejjar dans une déclaration à Maroc diplomatique. La grève qui devait être organisée, les 21 et 22 décembre pour éveiller les consciences envers la situation de ce secteur, et ce, après plusieurs réunions et négociations avec la Direction du transport du ministère de tutelle, n'a pas été tenue, en raison de l'intervention de Chakib Alj, qui leur avait promis qu'il allait traiter le dossier. Une réunion de la Commission mixte Maroc-Espagne, a été réservée par la Fédération du Transport et de la Logistique de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (FTL-CGEM) aux questions en suspens relatives au transport international de marchandises entre le Maroc et l'Espagne et portant sur l'examen et la fixation des contingents, le rapatriement des semi-remorques espagnoles isolées de Tanger Med sur Algésiras et la révision de l'article 15 de l'accord bilatéral. Lors de cette réunion les deux parties ont décidé de fixer le contingent pour 2021, à hauteur de 64.000 autorisations au voyage au lieu de 60.000 en 2020 et de maintenir le contingent à temps à 1000 autorisations, a indiqué la FDT dans un communiqué. Par ailleurs, les deux parties ont convenu que « les semi-remorques espagnoles isolées ayant effectué la traversée Algésiras – Tanger Med, à bord des navires Ro-Ro, dans le cadre des contrats de coopération, ne pourront être rapatriées que dans le même cadre, de manière isolée et aucunement en ensembles routiers composés en partie de tracteurs marocains ». Dans le même contexte, la pratique de réaliser des opérations de traction allers-retours, entre Algésiras et Tanger Med, des semi-remorques espagnoles avec des tracteurs marocains et de décrochage au retour à Algésiras sera également abolie et interdite, a précisé la Fédération. En ce qui concerne le contrôle et la verbalisation des entreprises marocaines à Algésiras par les autorités espagnoles du surplus de 200 litres de gasoil, il a été décidé d'inscrire dans le cadre du Procès-Verbal de cette réunion de la Commission mixte, la demande marocaine de révision de l'alinéa 2 de l'article 15 de l'Accord Maroc-Espagne relatif aux Transports Routiers Internationaux de Voyageurs et de Marchandises. Rappelons que le voisin ibérique a mis en œuvre, il y a quelques mois, une « barrière fiscale » face aux transporteurs marocains de marchandises, en imposant des amendes aux camions qui ne feraient pas le plein de carburant sur le territoire espagnol. Le port de Tanger a répondu, de son côté, par l'interdiction à toute société ne disposant pas de contrat de coopération avec une société marocaine d'entrer au Royaume.