La CNUCED et les cinq commissions régionales des Nations Unies ont annoncé jeudi le lancement d'une nouvelle initiative commune pour aider les pays en développement à relever les défis du commerce et des transports dans le contexte de la pandémie de coronavirus. « Ce projet cherche à aider les gouvernements et les entreprises à maintenir les réseaux de transport et les frontières opérationnelles et à faciliter la circulation des biens et des services, tout en limitant la propagation du coronavirus », souligne un communiqué publié par la CNUCED. Le projet lancé mettra en œuvre des solutions, des normes, des lignes directrices, des mesures, des outils et des méthodologies des Nations Unies pour aider les pays en développement à renforcer la résilience des transports, du commerce et de la logistique dans le sillage de COVID-19, précise la même source. L'initiative rassemble la CNUCED et les cinq commissions régionales des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), l'Europe (CEE), l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), l'Asie et le Pacifique (CESAP) et l'Asie occidentale (CESAO), avec un financement géré par le Département des affaires économiques et sociales de l'ONU. Le projet « met l'accent sur la portée mondiale et la présence régionale, la coopération internationale, ainsi que l'échange de connaissances et de bonnes pratiques du monde entier ». Il vise à équiper les gouvernements des pays en développement et des pays les moins avancés pour s'adapter aux nouvelles conditions post-COVID-19 en exploitant l'expertise, les normes, les outils et les orientations des Nations Unies, tout en tenant compte de leurs spécificités spécifiques et locales. Il comprend trois grappes conçues pour faire correspondre les normes existantes et émergentes et les meilleures pratiques en matière de transport et de facilitation du commerce avec les nouvelles préoccupations et demandes découlant de COVID-19 sur les opérations de transport de marchandises transfrontalières et les transactions commerciales. Le premier « cluster » se concentre sur les solutions sans contact et les bonnes pratiques. Il vise à réduire les contacts physiques entre les personnes dans les chaînes d'approvisionnement transfrontalières en facilitant la circulation des marchandises sans propager le virus. Le deuxième cluster vise à maximiser la connectivité transparente. Il se concentre sur l'élimination des obstacles au commerce transfrontalier et aux opérations de transport résultant de la crise COVID-19. Le troisième cluster se concentre sur des solutions collaboratives pour les opérations de transport, de commerce et de logistique en renforçant la coopération régionale et sectorielle pour faciliter des actions et des solutions conjointes pour répondre à la pandémie de COVID-19. Il accordera une attention particulière aux questions de transit international, qui sont multilatérales, et à la coopération sectorielle pour les ports en tant que nœuds du réseau maritime mondial, ancrés dans des contextes régionaux et nationaux.