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Formation du gouvernement : le round décisif n'est pas pour demain
Publié dans Maroc Diplomatique le 07 - 02 - 2017

Les tractations pour la formation du gouvernement n'ont pas encore repris après leur mise en veilleuse temporaire imposée par le fatidique processus du retour du Maroc à l'Union africaine. Ceci étant, les parties en négociation se tâtent le pouls avec circonspection. La sortie timide de Benkirane (samedi) a été suivie par celle d'Akhannouch (lundi). Les déclarations des deux côtés donnent l'impression d'un retour au point de départ.
Après le « R.A.S » (rien à signaler) de Benkirane du samedi dernier, c'est autour d'Aziz Akhannouch d'ajouter une nouvelle couche aux tractations qui n'en finissent pas, depuis plus de 120 jours.
A sa sortie d'une réunion du secrétariat général du PJD, samedi 4 février, le Chef du gouvernement désigné Abdelilah Benkirane a regretté de n'avoir été contacté par aucun des partis concernés par la formation du gouvernement.
« Se concerter avec qui ? », a-t-il lancé non sans amertume aux journalistes qui campent, depuis plus de 120 jours, devant sa maison. « Ni Aziz Akhannouch ni personne d'autre ne m'a contacté! Aziz Akhannouch avait voulu imposer l'entrée de quatre partis, ce qui a été refusé et l'est toujours». Cette déclaration du SG du PJD ajoutée à celle de son allié Nabil Benabdallah devant le Comité central du PPS donnent l'impression que le compte à rebours a été remis à zéro. D'autant plus que le communiqué du secrétariat général du PJD, relatif à sa réunion du samedi, diffusé en fin d'après midi du lundi, n'a consacré qu'une seule phrase aux tractations « concernant les tracatations, le secrétaire général a assuré qu'aucune évolution n'a eu lieu ces derniers jours », lit-on dans le communiqué. Autrement dit, le PJD reste figé sur sa position antérieure.
De son côté, Aziz Akhannouch, quoique préoccupé sur le front extérieur par le bras de fer lancé avec l'Union européenne quant aux difficultés rencontrées concernant l'accord agricole, a tenu à rouvrir le dossier des négociations.
Il a tenu, en premier lieu, à mettre l'accent sur la nouvelle configuration dans laquelle le Maroc est entré après son retour à l'UA en appelant l'ensemble des acteurs politiques à considérer les nouveaux défis qui s'imposent. « Ceci impose une nouvelle vision et de nouvelles démarches pour que notre pays joue pleinement son rôle sur la scène africaine », estime-t-il en réitérant son argument : « Le Maroc a besoin d'un gouvernement fort et homogène ».
Tout en appelant le Chef du gouvernement à accélérer les choses, à dépasser les « détails » et à faire un pas en avant pour « aplanir les différends», il a rappelé que le pays a besoin « d'une majorité confortable» (avec l'USFP).
« M. Benkirane nous connaît bien, et connaît bien notre loyauté. Nous voulons qu'il soit notre chef, et nous souhaitons pouvoir collaborer avec lui», a-t-il assuré, mais pas sans conditions. « Il serait judicieux qu'il nous assure de son côté les conditions adéquates pour accomplir nos tâches, dans le cadre d'un gouvernement homogène et complémentaire », allusion faite à Benkirane. Ce gouvernement doit « disposer de ses moyens de travail et à leur tête sa propre majorité », a insisté Akhannouch. Dit autrement, le président du RNI s'attend à un « détachement » complet entre le PJD et l'Istiqlal qui a déclaré son appui inconditionnel à la majorité quelle que soit sa position (majorité ou opposition).
A l'aune du vœu conditionné d'Akhannouch, la position figée de Benkirane et les déclarations du SG du PPS, Nabil Benabdallah, qui estime que le prochain round devrait préciser qui « entrera au gouvernement par la porte et qui y accèdera par la fenêtre », on peut s'attendre à un rallongement des plus longues tractations dans l'histoire politique marocaine contemporaine.


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