La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti une « fausse information » véhiculée sur l'application WhatsApp, par une femme prétendant que six cas de défiguration à l'acide ont été enregistrés en une journée contre des femmes, victimes de délinquants qui se font passer pour des mendiants sur les axes routiers. Les services de la DGSN avaient repéré une séquence audio relatant ces faits criminels fictifs, accompagnée de commentaires affirmant que cet enregistrement aurait été diffusé sur les ondes d'une radio privée, indique mardi un communiqué de la DGSN, faisant savoir qu'une enquête minutieuse a été diligentée, vu que ces crimes présumés affectent négativement et fortement le sentiment de sécurité chez le grand public, particulièrement les femmes. → Lire aussi : Sanctions à l'encontre de trois fonctionnaires de police pour manquements professionnels Les investigations ont montré que les services de sûreté à l'échelle nationale n'ont enregistré aucun cas de ce genre, souligne la même source, relevant qu'aucune fille ou femme n'a subi de défiguration selon le modus operandi criminel imaginaire décrit dans ledit enregistrement audio. Les services de sûreté ont par ailleurs consulté la radio qui a nié avoir publié une séquence audio ou une information de ce type, précise la DGSN. Tout en rejetant cette information « fausse et imaginaire », qui attente au sentiment de sécurité chez les citoyennes, la DGSN affirme que l'enquête ira dans le sens de déterminer la partie derrière ce genre d' »informations mensongères ».