Moulay M'Hamed Iraki, Wali Al Madhalim, a pris part, mercredi à Genève, à une table ronde organisée par le Comité International de Coordination des institutions nationales pour la promotion et la protection des Droits de l'Homme (CIC), consacrée à l'examen des modalités de coopération et de coordination entre ce Comité et les ombudsmans, médiateurs et autres institutions assimilées non encore agrées par le système des Nations Unies. Au cours de cette rencontre, la délégation marocaine a formulé des propositions à même de permettre l'adhésion des ombudsmans, des médiateurs et autres institutions assimilées dans l'action onusienne, d'autant que le rôle de ces institutions en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme n'est pas moindre que celui dont s'acquittent les institutions nationales traditionnelles de protection des droits de l'Homme. Lors de cette rencontre, le médiateur de la République française, M. Jean-Paul Delevoye, s'est félicité de la présentation par le Maroc d'un projet de résolution à l'Assemblée Générale des Nations Unies pour une reconnaissance solennelle du rôle des ombudsmans, des médiateurs et autres institutions assimilées dans la promotion et la protection des droits de l'Homme. Après l'adoption de ce projet de résolution par l'Assemblée Général, lors de sa session d'octobre prochain, des groupes de travail du Maroc, de France et d'Espagne seront mis en place pour se pencher sur les voies et moyens de coopération entre ces institutions et l'ONU. Dans une intervention faite, mardi, lors d'une réunion du réseau africain des institutions nationales de promotion et de protection des droits de l'Homme, dans le cadre de sa participation à la 23ème session du CIC, Moulay M'Hamed Iraki avait, rappelle-t-on, sollicité l'appui au projet de résolution marocain et souligné que l'appui du système onusien à l'action des ombudsmans et des médiateurs est non seulement souhaitable, mais indispensable.