Les participants à un colloque sur "Le Statut avancé dans le partenariat Maroc-UE : les défis de la mise à niveau" ont souligné l'importance du rôle de la société civile et des conseils consultatifs dans le soutien du partenariat entre le Maroc et l'UE. La société civile et les conseils consultatifs ont largement contribué au soutien des orientations du Maroc et de l'UE qu'il s'agisse des droits humains ou de l'implication des Marocains résidant à l'étranger dans les efforts déployés par le Royaume aux plans économique et social. S'exprimant lors de cette rencontre organisée lundi par le parlement, le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf a fait remarquer que la communauté marocaine se distingue par son intégration positive dans les pays d'accueil et ses fortes attaches avec son pays d'origine. Cette communauté, imprégnée des principes de modernisme et de démocratie, contribue à faire connaître l'identité culturelle marocaine et son ouverture sur le monde et peut jouer un rôle important dans l'accélération des réformes menées par le Maroc, a-t-il estimé. Pour sa part, le président du Comité de l'ONU pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, M. Abdelhamid El Jamri a souligné l'importance du rôle que jouent les Marocains du monde dans le développement socio-économique de leur pays à travers les transferts de fonds et l'investissement. Les MRE peuvent également jouer un rôle important dans plusieurs questions nationales cruciales, telle que la question de l'intégrité territoriale, a estimé M. El Jamri. De son côté, M. Hammou Ouhalli, membre du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a indiqué que le Maroc et l'UE partagent les mêmes préoccupations relatives aux droits humains. Il a souligné, à cet égard, que le Maroc a franchi de grands pas dans la consécration de la démocratie qui ont été appréciés par l'UE, citant notamment la régularité des échéances électorales et l'adhésion croissante des femmes et des jeunes à ces élections. Il a également rappelé l'adhésion du CCDH aux différents chantiers lancés par le Maroc dans le but de renforcer l'Etat de droit, notamment la réforme de la justice et le rapprochement du cadre juridique réglementant le secteur de la presse et de l'édition. Le président de la section d'Amnesty international au Maroc, M. Mohamed Sektaoui a, quant à lui, rappelé que, lors du Sommet de Grenade, le Maroc et l'UE avaient mis l'accent sur la nécessité de respecter les droits de l'Homme et les libertés fondamentales, qui constituent le document créant le Partenariat euro-méditerranéen.