L'association de la femme sahraouie pour le développement intégré -Tan Tan - a organisé, samedi à Rabat, en partenariat avec l'association Al-hibat pour la communauté marocaine à l'étranger, un sit-in devant le siège de l'ONU pour demander la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, en Algérie. Des associations nationales et internationales s'intéressant à la chose féminine et ayant pris part à ce sit-in ont scandé des slogans appelant au recensement des séquestrés dans les camps de Tindouf et à la dénonciation des violations dont ont souffert et souffrent encore les femmes sahraouies séquestrées dans ces camps. Ils ont de même souligné avec force leur attachement à la marocanité du Sahara et à l'intégrité territoriale du Royaume, ainsi que leur soutien sans faille à la proposition d'autonomie dans les provinces du sud du Royaume sous souveraineté marocaine. Dans une déclaration à la MAP, la présidente de l'association de la femme sahraouie pour le développement intégré, Mme Fatemato Zaima a indiqué que lors de ce sit-in un message a été transmis au Secrétaire général des Nations Unies. Cette rencontre a été précédée par l'annonce de la constitution du Comité préparatoire de l'Union internationale pour la libération des séquestrés de Tindouf qui devra élire, dans une semaine, le président et les membres du Bureau exécutif de l'Union, a-t-elle précisé. L'Union, a souligné Mme Fatemato Zaima, contribuera indubitablement dans le cadre de la diplomatie parallèle à défendre la cause nationale et à lutter pour la levée du blocus imposé aux séquestrés dans les camps de Tindouf, à travers la tenue à l'étranger de réunions de communication avec la société civile, notamment en Espagne et en France, pour expliquer les derniers développements de cette cause. L'association a organisé, samedi à Rabat, en collaboration avec la faculté des sciences relevant de l'Université Mohammed V- Agdal, une rencontre en signe de solidarité avec les femmes séquestrées dans les camps de Tindouf sous le signe "non aux violations des droits des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf".