La 37è édition de l'International de sculpture sur neige "Telus", qui a pris fin dimanche soir à Québec (Canada), a été agrémentée par la participation distinguée d'une équipe de sculpteurs marocains qui ont réussi à concevoir une oeuvre à la base d'un médium aussi bien éphémère que fragile. "De chaque sommet, une voix proclame aux quatre coins du monde que dans notre univers, l'humanité, dans toute sa diversité, est une et une seule. Notre sculpture se veut une illustration qui transcende tous les prétendus clivages qui opposent les Hommes", a confié à la MAP Mme Rabiaa Echchahed, membre de l'équipe marocaine. "Nous avons conçus une quadruple pyramide qui est un symbole associé à notre projet", a expliqué la capitaine de l'équipe marocaine. Intitulée "la Tolérance", l'œuvre de l'équipe marocaine "illustre la croissance et l'effort soutenu en raison de son élan vers le haut. Elle symbolise le courage et la solidité et représente la sobriété, la beauté et l'humilité car ses lignes sont dépouillées et simples", a poursuivi l'artiste marocaine. Le volet international de cet événement d'envergure et de notoriété mondiale a regroupé, depuis mardi dernier, des sculpteurs venant des quatre coins du globe. Lors de cet événement voué à l'art du Carnaval de Québec, le public a eu l'opportunité de découvrir et d'admirer le travail et les oeuvres gigantesques uniques en leur genre d'artistes talentueux. La sculpture sur neige est inscrite dans les moeurs des Québécois depuis fort longtemps. C'est au cours des années cinquante que professionnels, amateurs et enfants se mirent à ériger, face à leur demeure ou sur un site choisi, les monuments éphémères d'une ville en fête. D'une activité menée par l'imagination créatrice des Québécois, le Carnaval de Québec en a fait l'une de ses activités maîtresses. L'International de sculpture sur neige du Carnaval de Québec a été créé en 1973.