Les quotidiens de ce jeudi soulignent que la date du vendredi 1er juillet 2011 sera certainement un tournant décisif dans l'histoire de la nation marocaine, appelant les citoyens marocains à aller voter massivement pour ce projet fondateur. Ainsi, +L'Opinion+ écrit que "les Marocains seront au rendez-vous demain avec l'Histoire. Vendredi 1er juillet, les citoyens vont se rendre aux urnes pour participer au référendum en vue de l'adoption de la nouvelle Constitution qui a été faite par le peuple et pour le peuple dans le cadre de la révolution tranquille que connaît notre pays et du printemps démocratique qu'il est en train de vivre sous la conduite de SM le Roi". "La quasi-totalité du peuple marocain a exprimé sa détermination à voter +oui+ pour la nouvelle Constitution qui garantit leurs droits fondamentaux et leurs libertés essentielles", souligne l'éditorialiste, relevant qu'"avec l'adoption de cette nouvelle Charte entre le Roi et le peuple, le Maroc franchira résolument la voie qui le mène au progrès et au développement". Pour l'éditorialiste, "l'enthousiasme et la mobilisation qui ont caractérisé la campagne référendaire, menée particulièrement par les partis politiques montrent de façon claire que les partis profondément enracinés dans les couches populaires continuent à porter haut le flambeau de la lutte pour la démocratie et le progrès de notre pays", qui relève qu'après "cette vague déferlante du +oui+ et du soutien populaire apporté à la nouvelle Constitution, le devoir de tout un chacun aujourd'hui est de le confirmer à travers les urnes". "Les citoyens doivent accomplir leur devoir ce vendredi, d'abord en participant aux opérations votatives et ensuite en votant +oui+ massivement", écrit le quotidien, ajoutant que "les électeurs doivent se rendre aux bureaux de vote pour montrer à ceux qui appellent au boycott qu'ils ne représentent qu'une infime minorité allant à contre-courant de l'Histoire et qui sont loin d'exprimer ce que ressent le peuple". Même son de cloche chez +Al Bayane+ qui écrit que "le vote par oui à ce projet fondateur voudra dire que tout un chacun prenne ses responsabilités pour éviter que tous les acquis démocratiques, ainsi obtenus, ne soient confisqués par le fait de pratiques révolues de falsification de la volonté populaire". "Si la bataille pour ce processus de réformes politiques et institutionnelles a été longue, celle de la construction du projet de société que nous appelons de tous nos vŒux s'annonce aussi longue et difficile. C'est une bataille qui appelle à la mobilisation permanente afin que des valeurs comme la transparence, la reddition des comptes, la bonne gouvernance, la parité et l'équilibre des pouvoirs ne restent pas des slogans", estime-t-il. Et l'éditorialiste d'ajouter: "Il nous faudra par la force du militantisme et de l'engagement citoyen les transformer en pratiques quotidiennes. Il s'agit là des conditions d'un nouveau contrat social que les citoyens et les organisations de masse devront rendre tangible et irréversible". "Le 1er juillet 2011 sera certainement un tournant décisif dans la vie de notre nation. Il nous faudra honorer ce rendez-vous avec l'histoire", soutient le quotidien. Pour +L'Economiste+, "l'acte II du projet de réforme de la Constitution se joue donc demain à travers le référendum", précisant que "les résultats attendus pour ce week-end donneront une indication plus pertinente du sentiment général". "Il faut assurer pour ce rendez-vous décisif. Le Maroc semble poursuivre, en matière de réforme institutionnelle, un chemin sans doute plus innovant", indique l'éditorialiste.
Même avis pour +Attajdid+ qui écrit que le scrutin de demain n'est pas seulement le début d'une phase de changement politique du pays mais une épreuve pour tester la capacité du modèle marocain à se renouveler et à asseoir les bases du changement démocratique. "Demain, les Marocains se rendront aux urnes pour décider de leur destin politique lors de la prochaine étape", estime l'éditorialiste, relevant que le débat démocratique qu'a connue la société marocaine, la volonté royale pour donner un nouvel élan aux réformes politiques et l'action efficiente des formations politiques et des acteurs de la société civile imposent que le Maroc de l'après 1er juillet ne sera celui d'avant". Les composantes de l'appel à la réforme démocratique se rendront demain vendredi pour voter oui à la Constitution, assumant ainsi leur responsabilité pour la relance du processus démocratique marocain et son renouveau, affirme-t-il, soulignant l'importance de ce moment historique qui est le début d'un nouveau processus de transition démocratique qui confortera les acquis et s'attèlera à relever les défis aussi bien d'ordre constitutionnel, institutionnel qu'électoral. L'éditorialiste du quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ affirme, pour sa part, l'importance d'aller voter lors du scrutin référendaire, estimant que les Marocains doivent savoir que "l'avenir de leur pays pour les prochaines années sera forgé demain vendredi". "Rester à l'écart d'un moment aussi décisif et historique c'est s'abstenir à l'appel de la nation. Nous allons dire oui à ce projet dont nous sommes convaincus qu'il est un outil capable de consolider davantage l'édifice démocratique dans lequel s'est lancé le Royaume, si on dispose d'une élite politique capable de sa mise en application", ajoute-t-il. "Nul n'a droit de ne pas répondre à l'appel du Maroc. Le changement commence aujourd'hui et ses premiers signes est le vote vendredi pour participer à l'écriture de l'Histoire et de l'avenir du Royaume", poursuit-il. +Bayane Al Yaoum+ souligne, de son côté, que "le peuple marocain a rendez-vous demain avec un vendredi décisif, celui du changement pour dessiner la nouvelle image du pays". "Demain vendredi, nous serons citoyennes et citoyens face à nos responsabilités. Nous devons nous rendre massivement aux urnes pour exprimer notre opinion et contribuer à la réécriture de l'avenir de notre pays. Le vote par oui au projet de nouvelle Constitution permettra au Royaume de réussir à consolider l'Etat des institutions et à renforcer le choix démocratique moderne du pays", écrit l'éditorialiste. Pour le quotidien, "le vote par oui signifie aussi le vote pour une Constitution participative élaborée par les Marocains et pour les Marocains" et annonce une nouvelle étape historique dans la marche du Maroc, dont les fondements sont les véritables réformes politiques, et les réformes économiques, sociales et culturelles qui répondent aux aspirations et ambitions du peuple marocain