Le Maroc entame, à la faveur de la nouvelle constitution, une étape évoluée de son histoire politique, de par les nouveautés introduites notamment en matière de séparation nette des pouvoirs, essence même de la démocratie, a affirmé M. Mohamed Khalidi, secrétaire général du Parti de la renaissance et de la vertu (PRV). Dans une déclaration à la MAP, M. Khalidi a relevé que c'est la première fois que les Marocains parviennent à mettre au point eux-mêmes leur constitution, ce qui en fait "un texte en phase avec leurs réalités et l'évolution que connait le Royaume". Parmi les apports du nouveau texte, M. Khalidi a cité les larges attributions conférées au chef de gouvernement, qui est ainsi habilité à démettre le gouvernement et à dissoudre la chambre des représentants, ce qui place le Maroc dans la sphère des démocraties bien enracinées. Le Maroc a de même réalisé une grande avancée dans le domaine de l'indépendance de la justice, a-t-il constaté, faisant état de l'implication de composantes de la société civile dans le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Il s'est toutefois interrogé sur "l'absence de référence à la Béi'a dans la nouvelle constitution, nonobstant la consécration de l'institution de Imarat Al Mouminine et du référentiel islamique du Royaume". Le peuple marocain, qui a exprimé sa joie spontanée à la suite du discours royal, demeure attentif à une bonne application des dispositions de la Constitution, ce qui exige, a-t-il insisté, la conduite de réformes politiques, outre l'écoute des revendications de réformes exprimées par la rue. Le parti de la renaissance et de la vertu, a affirmé son secrétaire général, fera connaitre sa position, dimanche, lors de la réunion du secrétariat général avec les coordonateurs du parti