Le Parti de la Renaissance et de la Vertu (PRV) a exprimé, jeudi, sa solidarité absolue avec Cheik Ali Belhaj que les autorités algériennes ont détenu et interrogé pour avoir fait état de l'implication de l'Algérie dans les événements de Laâyoune et son ingérence dans les affaires souveraines du Maroc. Dans un communiqué, le PRV relève que Cheikh Ali Belhaj a subi l'ire des autorités d'Alger pour avoir "exprimé avec courage et responsabilité son opinion au sujet du comportement absurde de l'Algérie que dévoilent son implication dans les événements de Laâyoune, son ingérence flagrante dans les affaires souveraines du Maroc et la dilapidation de milliards de deniers en soutien à une thèse séparatiste en fiasco à tous les égards". Le Parti a appelé les autorités algériennes "à lever la main sur Cheikh Ali Belhaj" et à garantir sa "liberté totale de mouvement, d'expression et d'encadrement politique aux côtés de tous les Algériens épris de liberté et des militants qui appellent à la stabilité de la région et aspirent à son unité et à son intégration". Le PRV souligne que l'opinion exprimée par Cheikh Ali Belhaj est assurément "partagée par une grande frange des fils du peuple algérien excédés par l'emprise exercée sur eux par le pouvoir d'une junte militaire", notant que cette dernière s'acharne à "restreindre les libertés et à piller les richesses, alors qu'elle continue à financer les bandes du polisario et sa cinquième colonne faite d'agents et de scribouillards à l'intérieur de l'Algérie comme à l'étranger". Le communiqué note que les mesures qui touchent à la sécurité de Cheikh Ali Belhaj mettent à nu les travers d'une dictature qui se livre à la désinformation et verse dans les dérives liberticides et attentatoire à la démocratie, avec ses lots de déportation de milliers de personnes, au point de transformer le pays en un grand goulag, dont le camps de Tindouf constituent un des lieux sinistres où les séquestrés subissent au quotidien tortures et exactions.