La campagne fallacieuse menée par certains médias étrangers, espagnols en particulier, vise à perturber le processus démocratique et moderniste dans lequel s'est engagé le Maroc durant la dernière décennie, a souligné, mardi à Rabat, le président du Cercle des amis du Maroc en France, M. Jean Luc Beau. Intervenant lors d'un point de presse initié par le Cercle qui relève de l'Institut Mazagan des relations internationales et études stratégiques, M. Beau a indiqué que certains médias espagnols se sont évertués à induire en erreur l'opinion publique espagnole et européenne en faisant fi des règles de déontologie et des exigences professionnelles. Ces médias ont procédé à la publication de fausses informations au sujet des évènements qu'a connus récemment la ville de Laâyoune, a-t-il souligné, notant que ces allégations mensongères ont prouvé l'implication du polisario et de l'Algérie dans ces évènements. M. Beau a précisé que les actes barbares commis par des repris de justice et des mercenaires contre les forces de l'ordre au cours des évènements de Laâyoune confirment une fois encore le caractère infondé des informations véhiculées par certains médias qui soutiennent aveuglement les thèses des séparatistes du polisario. La société française est, en dépit de la campagne médiatique menée par les adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, consciente de l'importance des acquis démocratiques réalisés par le pays, a ajouté M. Beau, faisant observer que le Maroc, à la différence d'autres pays de la région, a opté pour la consolidation de son édifice démocratique. Pour sa part, le président de l'Institut Mazagan des relations internationales et études stratégiques, M. Mohamed El Kadiri a indiqué que les actes criminels perpétrés dans la ville de Laâyoune à l'instigation du polisario et de l'Algérie interpellent la communauté internationale. M. El Kadiri a appelé la communauté internationale à inscrire le polisario sur la liste des organisations terroristes en raison de ses liens avec les réseaux de trafic d'armes et le soutien qu'il apporte aux différents réseaux criminels qui s'activent dans la région sahélo-saharienne.