Le concept de "la justice au service du citoyen" annoncé par SM le Roi Mohammed VI consacre concrètement la dimension sociale de la justice, qui a pour mission de veiller à la primauté de la loi, de garantir la préservation des droits et obligations et de contribuer au développement, a souligné, lundi, le ministre de la Justice, M. Mohamed Naciri. Le ministre, qui s'exprimait à l'occasion de la signature d'une convention pour la mise en œuvre du programme d'appui à l'application du code de la famille par la facilitation de l'accès des femmes aux services de la justice, a indiqué qu'en application des hautes orientations royales, le ministère a fait du concept de "la justice au service du citoyen" la base de ses plans et l'objectif de ses actions pour sa concrétisation concrète sur le terrain. Le discours que SM le Roi Mohammed VI avait prononcé à l'ouverture de la première session de la 4-ème année législative de la 8-ème législature, a-t-il ajouté, constitue une forte impulsion pour la réforme de la justice. Le ministre de la Justice a mis l'accent à cette occasion sur les chantiers lancés par son département pour renforcer et mettre à niveau la justice de la famille en parfaite conformité avec les objectifs de la réforme tracés par le Souverain, notamment l'intégration des techniques de médiation familiale dans les sections de justice de la famille, la généralisation des centres de prise en charge des femmes et des enfants victimes de violations, ainsi que la préparation du projet de loi relatif au fonds de solidarité familiale. Cette convention permettra de renforcer le programme d'appui à l'application du code de la famille à travers l'amélioration de l'accès des femmes aux services de la justice, ce qui contribuera à mettre "la justice au service du citoyen", particulièrement la justice familiale, a-t-il poursuivi. Elle ouvrira également de nouvelles perspectives de coopération entres les trois parties signataires et garantira la mise en œuvre des mécanismes nécessaires pour la facilitation de l'accès des femmes à la justice de la famille, a encore souligné M. Naciri. Signée lundi à Rabat entre le ministère de la Justice, le ministère du Développement social, de la famille et de la solidarité et le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM), cette convention s'assigne pour but la définition d'un cadre de collaboration pour conjuguer les efforts des deux départements en matière de suivi et d'évaluation de la mise en œuvre du code de la famille, avec l'appui du fonds onusien.