Les travaux du congrès régional des parlementaires arabes dans le domaine des sciences et de la technologie ont débuté, dimanche à Damas, avec la participation de 11 pays dont le Maroc. Le Maroc est représenté à ce congrès de deux jours par le président de la commission des Affaires étrangères, des frontières, des zones occupées et de la défense nationale à la Chambre des conseillers, Ali Salem Chagaf. Organisé en collaboration avec le Parlement syrien, l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) et le bureau régionale de l'UNESCO pour les sciences dans les pays arabes, ce congrès vise à renforcer le rôle des institutions parlementaires en matière d'élaboration des législations relatives aux sciences et à la technologie, et l'adoption des mécanismes nécessaires pour la mise en Âœuvre d'une politique régionale dans ces domaines. Intervenant à cette occasion, M. Chagaf a souligné le rôle du Parlement marocain en matière de soutien aux sciences et à la technologie à travers l'adoption de textes de loi encourageant la recherche. M. Chagaf a évoqué également le programme marocain e-gouvernement qui a pour objectif d'améliorer le processus de traitement de l'information par l'Administration et la mise en ligne de ses services au profit de l'entreprise et du citoyen. M. Chagaf a ajouté que ce programme, qui a également pour but de diminuer les coûts supportés par le contribuable, d'améliorer la qualité du service public et de réduire les délais, se veut aussi un outil de modernisation de l'Administration et des collectivités locales. Pour sa part, le secrétaire général de l'Union parlementaire arabe, Noureddine Bouchkouj, a affirmé que ce congrès revêt une importance particulière car il aborde une nouvelle mission qui incombe aux institutions législatives, à savoir le développement des sciences et de la technologie. En accomplissant cette nouvelle mission, les Parlements contribueront à l'essor de ces domaines, devenus désormais un critère pour mesurer le degré de progrès des pays et des peuples, a-t-il ajouté. Outre le Maroc, ce congrès connait également la participation de représentants des Emirats arabes unis, d'Algérie, d'Irak, de Libye, du Yémen, de Palestine, de Jordanie, d'Egypte, de Tunisie et de Syrie, aux côtés d'observateurs de l'Union africaine, du Danemark, de la France et de la Grande-Bretagne.