Le discours adressé dimanche par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, annonçant la création d'une Commission consultative de la régionalisation (CCR), "est l'une des plus importantes feuilles de route politiques du Maroc des dernières années", a affirmé le porte-parole du Parti populaire (PP-opposition) à la Commission des Affaires étrangères au Congrès des députés espagnol, Gustavo de Aristegui. "Il faut reconnaitre la qualité de la composition de la CCR : un panel de personnalités, de politiciens et de professionnels de haut niveau sur le plan national et international", a-t-il indiqué dans une tribune publiée jeudi sur le site web de la chaîne espagnole d'information en continu "Intereconomia". Evoquant la question du Sahara, M. De Aristegui a relevé que "le Maroc a réalisé des avancées significatives en faveur d'une solution juste, durable, acceptable par les parties et éloignée des positions extrêmes". Il a indiqué que l'Espagne doit oeuvrer pour une "solution juste, durable et acceptable par les parties" de ce conflit, "dans un contexte international incertain où il faut barrer la route à la violence", mettant l'accent sur l'importance d'éviter l'installation de l'instabilité dans la région et de la menace terroriste "qui constitue un ennemi commun de l'Orient et de l'Occident", selon lui. M. De Aristegui avait souligné, dans des déclarations précédentes, que "le polisario doit faire évoluer sa position politique sur la question du Sahara", à l'instar du Maroc qui a proposé une large autonomie comme solution à ce conflit. "Le Polisario doit comprendre aujourd'hui qu'il doit évoluer dans sa position politique, chose que le Royaume a faite en proposant une large autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, qui est tout à fait possible", avait-il dit dans une déclaration à la MAP, en marge de la présentation en avril dernier à Madrid du livre du sociologue marocain, Mohamed Cherkaoui, "Le Sahara, liens sociaux et enjeux géostratégiques".