L'autopsie du détenu nommé Mohamed Belhssan, décédé le 13 juillet à la prison locale de Taza, a démontré l'absence de traces de violence sur son cadavre et l'hypothèse d'une mort suite à une crise cardiaque, a affirmé la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion. Selon un communiqué de la délégation générale parvenu mardi à la MAP, le prisonnier, qui souffrait de douleurs brusques au niveau de l'abdomen, a été évacué à l'hôpital provincial de Taza où le médecin lui a prescrit des médicaments qu'il a pris dès son retour à l'établissement pénitentiaire. D'après le dossier médical du défunt, celui-ci souffrait, depuis sa détention le 4 septembre 2005, d'une maladie psychiatrique et recevait les soins médicaux nécessaires, indique la même source, précisant qu'il a bénéficié de 123 examens cliniques au dispensaire de l'établissement et de 22 autres à l'hôpital provincial ainsi que des analyses médicales et d'une radiologie. La délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion a informé le ministère public du décès, ajoute le communiqué, soulignant que des éléments de la police judiciaire se sont rendus sur les lieux pour constater les faits.