A travers son Festival des Musiques Sacrées du Monde, la ville de Fès, un "lieu propice au dialogue des cultures et des religions", offre "un plaidoyer pour la tolérance" et se met "aux avant-postes de la paix", écrit lundi +Le Figaro+. Le but des organisateurs du Festival, tenu du 4 au 12 juin, "n'est donc pas uniquement d'offrir de bons moments musicaux. Il est de renouer avec cette tradition de tolérance et de lumières, en défendant ces valeurs par les mots, le savoir et les arts", souligne l'envoyé spécial du quotidien français. "Depuis sa création, le succès de ce rendez-vous est allé grandissant. Le festival a été désigné par l'ONU en 2001 comme l'un des événements marquants ayant contribué, d'une façon remarquable, au dialogue des civilisations", affirme +Le Figaro+. Le Festival des Musiques Sacrées du Monde a développé, par la suite, un réseau international de soutien et de médiatisation. Ainsi est née aux Etats-Unis l'organisation "Spirit of Fès Inc.", qui organise tous les deux ans, un programme du festival et de débats à travers vingt villes américaines, rappelle le journal, soulignant que plusieurs autres métropoles telles que Milan, Londres ou Madrid sont également devenues des relais pour prolonger les mêmes valeurs éthiques et spirituelles. Ce Festival, dont la 16-ème édition a drainé plus de 750 artistes marocains et étrangers, "a réussit à fédérer un public tant local qu'international", relève +Le Figaro+.