Par A. Khouibaba , Montreal Il n'est pas nécessaire d'être handicapé pour défendre les handicapés. Et comme Mme Saadia Bahli (épouse Eddoubi) a si bien dit : "Vous vous occupez juste des handicapés mais vous oubliez l'entourage des personnes handicapés ". " Moi, femme d'handicapé qui est M. Eddoubi, je joue le rôle de la femme, de la soeur, de la mère, de l'infirmière et même la servante et pour ne pas exagérer j'ai même des besoins naturels que je ne trouve nulle part. Je n'ai jamais pris d'alcool mais à force d'aller en chercher pour mon mari je sais maintenant la différence entre les vins secs et les vins légers, le rouge et le blanc et même le rapport qualité prix." Oui, M. Eddoubi qui reproche à tout le monde de prendre un verre, a eu un accident terrible en Tunisie en conduisant avec facultés affaiblies en matinée dans la région de Tunis, il a alors perdu l'usage de ses jambes. Par la suite, il est devenu frustré envers tout ce qui touche le problème des handicapés. Par exemple au Maroc, on n'arrive pas encore à s'occuper des problèmes de tout le monde et vous voulez instaurer dans un pays du Tiers-monde ce qu'un pays comme le Canada arrive à 70% à accomplir. Nous avons engagé une campagne pour les handicapés tout de suite. Il pensait offrir, sur le peu d'argent ramassé, un lit électrique en plus du matériel pour ses amis au Maroc. Suite au refus de la majorité à une proposition de l'un des membres, il s'est attaqué à l'ensemble en réunissant quelques personnes qui n'ont absolument rien à voir avec la campagne. Pour lui, même les propos de sa femme, qui sont un signal de détresse, étaient un symbole d'infidélité, pourtant cette femme lui a été fidèle dans tous les sens. A titre d'exemple, dans ces soirées, dans des cabarets comme le Soleil de Marrakech, elle le faisait danser dans son fauteuil roulant. Et pour lui faire plaisir, elle le laissait conduire sa voiture jusqu'à l'Ile-des-Soeurs malgré son haut degré d'alcool dans le sang. Nous avons essayé de faire une campagne pour les handicapés sans vraiment avoir aucun intérêt. Nous nous sommes trouvés devant une opposition d'une seule personne supportée par sa femme, c'est-à-dire deux personnes sur douze. Tout le comité était d'accord pour procéder d'une telle manière. En désaccord avec le Comité, M. Eddoubi a créé, avec des personnes qui n'ont jamais été avec " Marchons avec Salima " et en collaboration avec un " vice-consul", M. Rachidi et un agent de l'Ambassade. Contrairement à ce que M. Eddoubi, président de cette association, veut faire croire à l'ensemble de la Communauté comme à la société d'accueil, elle n'a absolument aucun crédit pour le ramassage d'équipements. Ce don charitable est le fruit de la générosité canadienne en générale et québécoise en particulier par l'entremise de l'organisme "Collaboration Santé Internationale".