Par A. Khouibaba , Montreal Notre article intitulé " Mon Maroc à moi ou Les faux diplomés québécois d'origine marocaine (enfants de riches marocains et enfants de pouvoir)" a suscité un tollé auprès de la communauté marocaine du Canada et différentes associations au Maroc ainsi que chez le personnel de la Banque centrale populaire du Maroc. De même que la société canadienne suit avec intérêt le développement de cette affaire et ces jours prochains un journal montréalais publiera avec détails les dessous de cette histoire et les réactions de l'Université du Québec à Montréal ainsi que celle du ministère de l'Education du Québec à propos de cette affaire. Il n'est pas exclu qu'une plainte soit déposée auprès des autorités policières pour fraude et usage de faux contre Madame Achour Btissam. Rappelons brièvement les faits. Madame Btissam Achour a présenté à son ex-employeur la Banque centrale populaire du Maroc, bureau de Montréal, une photocopie d'une fausse attestation de l'université du Québec à Montréal la déclarant bachelière ès en sciences de la gestion. Cette photocopie était avalisée comme une vraie par un pacha de Touargua à Rabat au Maroc, le père de la dame jouissant d'un certain pouvoir étant un employé du Palais royal au Maroc… Selon notre enquête, Madame Btissam Achour n'a jamais eu de baccalauréat (licence) de l'Université du Québec. Suite à notre article, Monsieur Omary, président directeur général de la Banque Centrale populaire du Maroc a ordonné une enquête auprès de l'inspection générale de la banque. Monsieur Safi et son équipe ont investigué en collaboration avec les services de la division des ressources humaines du même organisme avec beaucoup de professionnalisme. Dans une lettre adressée le 19 juillet 2007 à la Banque centrale populaire, l'Université du Québec à Montréal a confirmé nos dires et je cite " la présente atteste que l'université du Québec à Montréal n'a émis aucun diplôme au nom de madame Btissam Achour, née le 11 juin 1971. La copie de diplôme qui nous a été expédiée n'est pas conforme à un diplôme qu'aurait pu émettre l'université et est par conséquent falsifié… " Vingt-quatre heures après la réception de la lettre par la Banque, Madame Btissam Achour a été congédiée pour faute grave. Nous saluons ce geste de la Banque centrale populaire qui démontre que l'on ne peut occuper un poste que si on a les compétences nécessaires. Rappelons que le cas de Btissam Achour n'est pas unique bien des enfants de gens riches et près du pouvoir occupent des postes dans des administrations privées ou publiques marocaines au Maroc comme à l'étranger sans les compétences nécessaires.
L'autre fille de Monsieur Achour se promène comme dans ses propriétés privées de l'Office du tourisme du Maroc à Montréal à celui de Dusseldorf. Nous dénombrons actuellement une autre personne actuellement à l'Office du tourisme à Montréal, trois personnes à la Royal Air Maroc à Montréal et trois autres personnes au Consulat général du Royaume du Maroc à Montréal jouissant de postes. Nous terminons bientôt notre enquête où nous vous dévoilerons les noms de ces personnes et les détails de cette histoire. Alors que de vrais diplômés sont sans emplois et sans perspective d'avenir. Ou est l'égalité dans notre nouvelle société marocaine qui prône une justice sociale ? Nous déplorons le silence complice de la Consule générale du Maroc à Montréal dans cette histoire et pourtant elle a validé à sa manière ce faux diplôme mais le fait qu'il y a un échange de service entre elle et monsieur Achour elle a préféré la politique de l'autruche. Cette Consule qui à l'encontre de tout ce qui est loi du Canada installe des caméras pour surveiller les employés consulaires et les citoyens marocains qui viennent demander les services au Consulat qui des fois peuvent durer quatre heures n'ont même pas le droit d'utiliser les toilettes. Nous développerons ce sujet ultérieurement.