Festival du film éducatif Nonobstant la crise que subit le phénomène de fermeture de nombre de salles de cinémas et autres spectacle, l'Académie Régionale d'Education Et De Formation Fès - Meknès, les initiateurs demeurent optimistes quand au devenir du film éducatif tout au moins... De fait, dans le cadre de la vision stratégique 2O15-2O3O, et notamment le projet visant le relèvement du niveau technique chez institutrices et instituteurs et création d'une éducation qui leur permettre d'assimiler le message photographique, l'Académie Fès-Meknès organise le Festival National du Film Educatif les 27, 28 ,29 Avril 2017 dans sa 16ème édition. A noter que les diverses prestations auront lieu à l'Amphithéâtre Régional de Formation Et Rencontres Moulay Slimane de Fès. Une participation notoire est attendue au niveau des acteurs puisque les éliminatoires ont donné lieu à 4 films. Le premier pôle est formé des académies de Marrakech, Safi, Béni Mellal, Khénifra, Souss Massa. Au second pôle on retrouve les académies de Casablanca, Settat, Tanger, Tétouan, Hoceima, Rabat-Salé, Kénitra. Le 3ème groupe les Etablissements de Draâ - Tafilalet et Région Fès - Meknès. Par ailleurs, l'édition 2017 sera agrémentée d'une conférence au thème : "Les Horizons du Film éducatif à la vision stratégique 2015-2O30". Des ateliers traiteront d'écritures des scénarios et autres techniques de productions, de montage et interprétations. Plusieurs acteurs et actrices sont invités à ce happening artistique alors que certaines figures du cinéma et autres personnalités brillantes du secteur éducatif seront dignement honorées. Le Centre culturel français en effervescence Le calendrier annuel du centre culturel Français ne désemplit guère et encore moins au printemps. A titre indicatif, le mois d'Avril regorge de pas moins d'activités littéraires et artistiques. Cela démarre le 11 du mois à Dar Batha (Médina) avec la commémoration des quarante ans de la mort de Jacques Prévert soit : "les enfants du paradis", première époque: "Boulevard du crime". En fait, la projection en question renvoie à deux époques : Le boulevard du crime et l'Homme blanc. Le film se présente tel un spectacle où se mêlent personnages historiques réels autant qu'imaginaires. L'événement proprement dit se passe à Paris en l'an 1828 mettant en scène les relations entre le mime (Jean-Louis Berrault), et les acteurs Frédérik Le maitre (Pierre Brasseur) et Garance (Arletty). Le tournage a eu lieu pendant la guerre mais il n'a vu le jour qu'à la libération suscitant un franc succès devant public et critique ce qui lui valut le titre de "meilleur film" de tous les temps en 1995. Quelques jours après (14 avril), les amateurs étaient conviés à une production de vernissage sous la plume d'un certain Abdesslam Lahrach au sein de l'affable galerie de l'institut français. Natif de la capitale culturelle du royaume chérifien, Pr Lahrach suggère un travail axé sur les oppositions "positif-négatif", "plein-vide", "énergie-inertie", "visible-invisible". L'artiste fassi jongle entre scène et vie, jeu et rêve, réel et imaginaire. De fait, le spectateur est invité à vaguer entre complétude et son contraire, construction et sa destruction... dans un engrenage artistique infini propose la lecture du document de l'institut français. Le Maroc réfractaire au protectorat Professeur agrégé et docteur d'Etat, Jena-Jacques Tain-Gourier est titulaire de la chaire de littérature du XVIIIème siècle à l'Université François-Rabelais de Tours. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux Lumières et à la pensée politique du XVIIIème siècle, entre autres : le Contrat social en question (Presses universitaires de Lille, 1989), Lire les Lumières (Dunod 1996),... Pour clore un riche mois d'Avril 2017, l'historien Jean-Jacques Tatin-Gourier renvoie à un Maroc réfractaire au Protectorat : soit une mémoire coloniale au croisement des cultures. A souligner que les ébats de l'élitiste Jean Jacques Tatin Gourier – titulaire de la chaire de littérature du 18ème siecle à l'Université François de Tours - auront pour cadre la Faculté des Lettres Dhar Mahraz de Fès avec entrée libre.