QUI aurait misé sur un divorce pareil ? Dans un moment pareil entre l'IRT et l'entraîneur Bencheikha ? Et pourtant le club du Détroit a encore une sérieuse carte à jouer en championnat avec trois matchs en retard qui lui permettraient de réintégrer le groupe de tête et d'aspirer au podium. Toutefois, les dirigeants tangérois doivent avoir leurs raisons de remercier Abdelhak Bencheïkha qui faisait l'unanimité il y a peu de temps. Certes, il avait sa part de responsabilité dans l'élimination mais il ne peut endosser à lui seul cet échec qui fut une déception fatale non seulement pour le technicien algérien mais peut-être pour l'IRT aussi qui s'apprête à négocier une fin de saison très importante pour son futur. A commencer par son match d'aujourd'hui contre l'OCS, tiens ! tiens ! d'un certain Mohamed Amine Benhachen, qui flambe depuis quelques temps et qui paraît en mesure d'approfondir la crise qui vient de secouer sérieusement le club du Nord. L'éviction de l'entraîneur, à ce stade de la compétition, serait le meilleur scénario pour déstabiliser le club qui a encore d'autres cartes très importantes à jouer. A moins que les dirigeants, ou celui qui a pris cette décision, disposent d'une variante pour pallier au départ d'un technicien qui reste toutefois l'un des meilleurs qui ont fait l'unanimité au sein du public tangérois et dont les résultats plaident en sa faveur.
