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FMI : Comment la croissance du crédit au Maroc est-elle impactée
Les crédits à l'économie représentent une part importante du PIB
Publié dans L'opinion le 08 - 03 - 2017

La lenteur de la croissance du crédit au Maroc enregistrée au cours de ces dernières années, a amené le FMI (Fonds monétaire international) a s'interroger sur les cause de cette situation qui tranche sur celle qui a prévalu après la fin du cycle du boom du crédit de 2006-2008, lorsque le crédit a augmenté de 20% en moyenne annuelle, et après que la croissance du crédit se soit normalisée à environ 15%, avant de décroître davantage ces dernières années à des niveaux proches de 2% -bien en-deçà de la tendance de 9 pour cent d'avant le boom du crédit.
L'institution internationale note que cette situation soulève des questions sur les facteurs de croissance du crédit - en particulier depuis 2013, y compris si le crédit est simplement l'alignement sur les cycles économiques ou si des facteurs spécifiques concernant la demande et l'offre de crédit sont également en jeu.
Le présent a évalué l'évolution la croissance du crédit et ses facteurs. Il a, à cet effet présenté dans un récent document les faits stylisés sur les prêts bancaires et traité des facteurs de l'offre et de la demande pouvant freiner la croissance du crédit. Le document présente les résultats d'un modèle structurel de demande et d'offre de crédit au Maroc et mesure les niveaux de croissance du crédit à moyen terme au Maroc, en cohérence avec les fondamentaux attendus, basés sur l'information transnationale.
Le niveau de développement financier du Maroc est proche de la moyenne des marchés émergents. En général, les ratios plus élevés du rapport crédit /PIB sont corrélés avec un PIB par habitant plus élevé, mais après un certain seuil, les niveaux de crédit plus élevés dans l'économie augmentent également l'impact négatif des retombées financières, des crises et la contagion sur la croissance. L'indice du développement financier marocain est à la moyenne des marchés émergents, mais il est possible d'accroître l'accès et de développer les institutions et les marchés (Sahay et autres, 2015). Avec un crédit du secteur privé au PIB de 63%, le Maroc est bien en avance sur la moyenne des pays à revenu moyen inférieur (45% du PIB), en particulier l'Egypte (26,5% du PIB) et les Philippines (42% du PIB) Mais au-dessous de ses pairs à revenu moyen supérieur (113,5%), y compris la Turquie et le Panama (80% du PIB) et la Malaisie (125% du PIB).
Comme beaucoup d'autres pays, le Maroc a connu un boom de crédit au cours de la seconde moitié des années 2000. L'augmentation du crédit au secteur immobilier est passée de 11 pour cent du crédit total au secteur privé à 24 pour cent entre 2003 et 2008. Parallèlement, le crédit au secteur financier est passé de 13 à 20 pour cent, tandis que la part du crédit aux secteurs comme l'agriculture, la fabrication et les services sont demeurés constants.
Par type d'emprunteurs, actuellement, 55% du crédit est alloué aux entreprises privées, 38% aux ménages et 7% au secteur public. Même si le crédit bancaire au secteur public non financier ne représente que 5% du crédit total (soit 4% du PIB), le financement total des entreprises publiques s'élève à 23% du PIB. La majeure partie est fournie par des financements étrangers et, dans une moindre mesure, par des marchés de capitaux, auxquels ont accès quelques grandes entreprises publiques telles que la grande entreprise de phosphate (BAM 2015).
Par secteurs, le Maroc a un indice sectoriel de concentration acceptable de 0,13 (BAM 2015), le crédit étant distribué aux ménages (33%), y compris les hypothèques, les secteurs productifs (35%), en particulier les industries manufacturières et le secteur financier (15%).


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