Ils sont trois Marocains à la tête de Confédérations Continentales Africaines : Abdelaziz Bougja chez le rugby (CAR), Dalil Skalli en Sambo et Fouad Meskout en lutte. Présidents bosseurs et respectés, mais aussi en force chez les différentes commissions techniques pour ne citer que les exemples du cyclisme, l'athlétisme, le hand, le basket, judo, etc. Disciplines olympiques mais aussi chez le puissant football avec l'époque Saïd Belkhayat qui n'a cessé de montrer les qualités du produit Maroc. Représentativité africaine et aussi mondiale avec Nawal El Moutawakel membre CIO, président Belmahi (cyclisme) membre du comité exécutif de l'UCI (Union Cycliste Internationale), Nezha Bidouane chez le triathlon, Abdeladim El Hafi vice-président de l'Union Arabe de Tir sportif et la liste est longue. Un vide. On l'a souvent relaté et c'est comme ça que, parfois, selon une légende qui se répète et qui doit disparaître. « Quand on n'a pas quelqu'un à la cuisine, les plats sont indigestes ». Fouzi Lekjaâ du très médiatisé football dans le plein de ses exercices (chantier ouvert au niveau national) ouvre un second front et c'est beau, encourageant et démocratique de le voir concurrencer les habitués du bâtiment du Caire (siège de la CAF). Un Maroc qui rayonne sur le plan politique, économique, social et environnemental. Le sport devra suivre et c'est tout à l'honneur du président Lakjaâ de gagner une place à côté de l'équipe à Hayatou. Des services rendus au football africain, une renommée à la réputation sans frontières, lobby ou pas, une première étape et un mérite. On souhaite pleine réussite à notre candidat.