71 printemps, 2 heures de nages par jour, 9ème Dan (3 au monde) et puis l'amour du tatami : le judo, la lutte et le karaté. Et puis, comme il y a trop de monde autour des arts martiaux, Dalil Skali, ce pur rajaoui à la manière de Christophe Colomb, alla découvrir aux Marocains et à toute l'Afrique le Sambo. Christophe vers l'Amérique, Dalil, lui, c'était vers la Russie. Une discipline sportive qui englobe la boxe, le judo, un peu de lutte et beaucoup de contrôle. Le Sambo s'installa à Casablanca et plus tard le Cameroun, l'Afrique de l'Ouest, Nairobi et même chez les Bafana Bafana. Vulgarisation à Sbata, Rabat et dans les 4 coins du Maroc. C'est vrai, le chemin est long, mais pour un effort déjà consenti, Dalil and Co sont à encourager et si quelqu'un voudrait les féliciter, on s'en charge volontiers. Une CAN (football) qui change de camp et pour cause l'Ebola, Dalil fait, de cette semaine, le Royaume destination privilégiée du continent Africain dans une politique Sud-Sud. « Le Judo à Rabat (Master), le Karaté durant les 16 et 17 courants à Casa, l'Aïkido et le Sambo qui ouvrent leurs bras aux athlètes Africains et, partant, un essor sportif mais aussi économique et social. Je suis fier de cet engouement ». Dalil Skali n'arrête pas sa machine au seul continent Africain. Une coupe du monde, c'est grandiose, on n'est pas le Qatar , mais Casablanca a de ses hommes et autres potentialités à honorer ses engagements en automne prochain (12 au 16 novembre 2015). 4 jours où les grands du Sambo seront à Dar Beida appelée à égaler ou surclasser le Kazakhstan. Dalil qui déjeune à côté du président Poutine (grand amateur pratiquant du Sambo), envoyé spécial des instances de la FIAS (Fifa du Sambo) pour réconcilier les deux Amériques (réunion au Panama avec la présence de 26 nations), Dalil qui fait le tour d'Afrique et autres réceptions d'hôtels pour accueillir nos hôtes africains dans la grande tradition marocaine faite d'hospitalité et sourires. On saluera ce Rajaoui qui se distingue en imposant un travail de terrain, pardon, un travail sur tatami.