La Majorité présidentielle a levé sa décision sa décision de signer sous réserve l'Accord global et inclusif, dans une déclaration rendue publique samedi au Centre interdiocésain où se poursuivaient encore les discussions sur quelques points pendants de l'arrangement particulier. Cette plateforme estime qu'il n'est plus opportun de garder cette position d'autant plus que toutes les parties prenantes, notamment le gouvernement, ont adhéré à ce texte censé conduire les Congolais aux élections dans un climat de paix et de confiance mutuelle. Elle estime cependant que les prêtres ont fait leur part de travail et que la mission des bons offices de la CENCO devrait s'arrêter après la signature du texte de l'arrangement particulier. Le Président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Marcel Utembi a, par ailleurs, invité samedi les parties prenantes aux négociations à mettre tout en œuvre pour finaliser la petite part qui reste de l'arrangement particulier pour se conformer à la durée de la transition qui prévoit l'organisation des élections en décembre 2017. Il a indiqué qu'il faut faire diligence pour lutter contre la dégradation de la situation socio-économique du pays, ajoutant que les discussions sur l'arrangement particulier de l'accord du 31 décembre 2016 ont enregistré des avancées significatives. Parmi ces avancées, on note la mise en place du Conseil national de suivi de l'Accord ; le processus électoral piloté par deux organes, dont le bureau et la plénière ; la formation du gouvernement et la représentativité des provinces ; la reconnaissance du pouvoir discrétionnaire du Président de la République dans la désignation du Premier ministre. La signature du texte de l'arrangement particulier devant permettre la mise en œuvre des modalités pratiques d'application de l'accord global inclusif n'a pas eu lieu samedi comme prévu, du fait qu'il fallait attendre des propositions consensuelles sur le mode de désignation du Premier ministre, son profil, le chronogramme et le partage des responsabilités dans les ministères.