Trop de propagande mensongère tue celle-ci. Les responsables de la Fédération Royale Marocaine de Handball, pour avoir oublié ce principe si simple, viennent de se prendre un râteau. La crédibilité de l'instance fédérale frôle, depuis pas mal de temps, l'insignifiant auprès de certains clubs. C'est le cas du Chabab Souk Sebt radié à vie pour la simple raison, de source bien informée du club nemmaoui, que son secrétaire général a eu des propos sur des réseaux sociaux jugés « diffamatoires » et qui a écopé d'une suspension de deux ans. Il reste toutefois à comprendre cet acharnement à massacrer tout un sport dans une ville qui a consenti des efforts non négligeables pour placer haut le handball dans la région et delà à priver des milliers d'adeptes de leur sport préféré dans la région de Béni Mellal-Khénifra. Chabab Souk Sebt est le seul club qui y évoluait en première division, après avoir était présent en championnat d'excellence en 2003. A l'examen du fil conducteur de cette ténébreuse affaire, il semble qu'il y a anguille sous roche dans la décision de l'instance fédérale jugée, à son tour, incompréhensible et arbitraire. Pour la simple raison que le rôle essentiel de la Fédé est plutôt la promotion de cette discipline sportive à travers les régions du Royaume et non pas de la massacrer. Il est, en effet, difficile d'assujettir une telle décision gravissime. Le handball national est déjà en crise et les gérants de se sport ont d'autres chats à fouetter que de condamner un club qui a réussi avec les moyens de bord à faire du handball un sport populaire dans une région en mal d'activités sportives. Quelle leçon de crédibilité peut-on se permettre de donner aux autres clubs, quand la FRMHB impose sa loi, en forçant le passage à coup d'articles, au nez et à la barbe de certains clubs mal logés. Les petits comploteurs du dimanche affamés de l'arbitraire, ont encore de la peine à l'admettre et à s'y faire. Ils ne sont même pas conscients de leur décision maladroite. La déchéance morale n'est plus un secret pour personne. Sauf pour ceux qui y vivent cloitrés, totalement déconnectés des réalités du Maroc nouveau. Dans cette histoire, l'impression qui se dégage est qu'on s'éloigne de l'essentiel. C'est tout le handball national qui prend un sacré coup. En témoigne l'absence de prés de 30 clubs à la dernière assemblée générale ordinaire de la FRMF tenue le samedi 17 décembre 2017 à Marrakech, déprimés de certaines décisions arbitraires de la commission de discipline et qui font que un nombre de clubs ont jugé utile de se retirer de la compétition en signe de protestation. Du coup, on en convient qu'il y a bel et bien problème dans cette commission qui se trouve dans le collimateur et que sa santé n'est pas au beau fixe. Les raccourcis voudraient que l'on tende vers des jugements de valeurs et non pas de destruction. C'est trop facile et contre productif dans ce cas d'espèce. En revanche, la raison voudrait que l'on se défasse de la précipitation, en optant pour les jugements des faits. Cela reviendrait à dire que le bureau, doit agir dans l'intérêt général du handball national. Et quand il est question de sévir, il doit y aller sans état d'âme. Dans l'esprit de faire revivre le handball dans la région de Béni Mellal-Khénifra, les responsables du Chabab Souk Sebt mais aussi de tous les amateurs du handball lancent un appel solennel au président de la fédération M. Hanafi El Adli de faire en sorte de ratifier la décision de l'amnistie et de rendre justice au handball dans le Tadla et que la bonne nouvelle viendrait à l'orée de la nouvelle année 2017. Et c'est le handball national qui sortira renforcer dans l'esprit du fair-play. A bon entendeur salut !