La société Afriquia gaz a procédé à la mise à jour de son dossier d'information relatif à l'émission de billets de trésorerie qui vient d'être visé par l'Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC). Le plafond du programme d'émission : 1.200.000.000 DH. La valeur nominale unitaire est 100.000 DH pour une maturité de 10 jours à 12 mois. Le taux d'intérêt est déterminé pour chaque émission en fonction des conditions du marché. L'Organisme responsable du placement est BMCE BANK OF AFRICA. La Société entend procéder à ce programme d'émission de billets de trésorerie dans le but d'optimiser le coût de financement à court terme en substituant, de manière partielle ou totale, aux concours bancaires existants des billets de trésorerie. Le but de cette opération est également de permettre à la société de face à ses besoins de trésorerie ponctuels induits par des variations de besoin en fonds de roulement en cours d'année (portées par les fluctuations de délais de paiements des différentes contreparties de la Société). Le dossier d'information d'Afriquia gaz contient des informations financières destinées aux souscripteurs ainsi qu'une présentation de la société, de ses activités et du marché du gaz au Maroc. L'importance stratégique des GPL, pour l'indépendance énergétique du Maroc mais surtout en tant que produit social de première nécessité, a poussé les autorités gouvernementales à mettre en place un système réglementaire complet qui encadre l'ensemble des maillons de l'activité, de l'importation à la distribution en passant par le stockage et l'emplissage. Fixation des prix du GPL L'importance économique et sociale des produits énergétiques en général, et des produits pétroliers en particulier, est à l'origine d'une réglementation du secteur favorisant l'intervention de la Caisse de compensation en vue de réguler les prix. Jusqu'au 31 décembre 1994, les prix des GPL à la consommation étaient fixés par l'Etat qui déterminait les prix de reprise (les prix d'achat des produits auprès des raffineries) et assurait aux différents intervenants du secteur (centres emplisseurs, sociétés distributrices, dépositaires et détaillants) une marge fixe. A compter de 1995, le prix du propane n'est plus réglementé. En revanche, étant donné que le butane est considéré comme un produit de première nécessité, son prix est régi par la structure officielle des prix fixée en général mensuellement par le Ministère de L'Energie et des Mines. A compter du 1er juin 2016, et suite à un arrêté du ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des affaires générales et de la gouvernance relatif à la fixation des prix de reprise et de vente du gaz butane (publié au Bulletin Officiel le 25 avril 2016), les prix de reprise du gaz butane sont désormais fixé le premier de chaque mois sur la base de son indexation sur les cotations internationales de ce produit (FOB SEA GOING et ex-Refinery storage). Les prix de vente de base maxima au public du gaz butane sont de 3 333,33 MAD / T pour les charges supérieures et inférieures à 5kg. Par la suite les frais de marges d'emplissage, de distribution en gros et au détail sont fixés et varient selon la charge du produit. Les prix de vente des centres emplisseurs varient mensuellement. Les centres se rémunèrent à travers une marge fixée par l'Etat. Les prix de vente des sociétés distributrices, des dépositaires grossistes et des détaillants sont maintenus constants grâce à la péréquation, qui consiste au financement par la Caisse de Compensation d'une aide à l'importation des produits pétroliers, permettant de maintenir fixes les marges des différents intervenants. Le régime des importations de GPL prévoit des comptes d'ajustement des prix d'importation (comptes de stabilisation des prix de la Caisse de Compensation) dans le cas où ces prix sont supérieurs au prix de reprise, afin de maintenir stable le prix de vente au public. En 2015, les prix de reprise de butane ont connu une diminution à hauteur de 35% passant en moyenne de 7 269,16 MAD/T en 2014 à 4 693,99 MAD/T. Cette diminution s'explique, notamment, par la baisse des prix du baril constatée sur les marchés internationaux durant les derniers semestres.