Niger : attaques islamistes Cinq soldats nigériens ont été tués et quatre sont portés disparus après une « attaque terroriste » menée mardi contre une localité de la zone de Ouallam, dans l'ouest du Niger proche du Mali. « Cette attaque terroriste » à Banibangou a fait aussi trois blessés, selon une source sécuritaire. Le ministère de l'Intérieur a fait état de quatre soldats blessés et « deux assaillants » tués. « 26 personnes infiltrées dans la ville ont été arrêtées avec des armes et minutions », ajoute un communiqué. La zone, située de l'autre côté de la frontière malienne, est celle où se sont réfugiés les auteurs de l'enlèvement d'un travailleur humanitaire américain le 14 octobre. Début octobre, un peu plus au nord-est, dans la région voisine de Tahoua, 22 soldats nigériens avaient été tués lors d'une attaque du camp de réfugiés de Tazalit. La zone de Ouallam, proche du nord du Mali et située à une centaine de kilomètres seulement de la capitale nigérienne, Niamey, est devenue très instable en raison de nombreuses attaques très meurtrières. Le Mali, la Libye et le Nigeria voisins du Niger sont tous confrontés à des groupes armés jihadistes. RD Congo : explosion criminelle Une fillette a été tuée, 31 Casques bleus indiens et un civil blessés mardi à Goma dans l'est de la République démocratique du Congo, par une explosion qui pourrait être d'origine criminelle. Selon le porte-parole de la Mission de l'ONU (Monusco) dans le Nord-Kivu, Bilamekaso Tchagbele, l'explosion a eu lieu au passage de Casques bleus indiens qui faiaient du sport, causant la mort d'une fillette, blessant 31 soldats de l'ONU et un civil. Mali : attentats des jihadistes Un gendarme et un surveillant de prison maliens étaient portés disparus après une attaque menée par des jihadistes présumés dans la nuit de dimanche à lundi dans le centre du Mali. Les assaillants arrivés à bord d'une dizaine de véhicules dans la localité de Banamba, à 140 km au nord-est de la capitale Bamako, ont tenté de libérer un de leurs camarade emprisonné, attaqué la gendarmerie et une banque aux cris de « Allah akbar », selon des responsables locaux. Ethiopie : des troubles persistent L'Éthiopie a levé mardi les restrictions sur les déplacements des diplomates étrangers en dehors de la capitale, Addis Abeba, mesure imposée dans le cadre de l'état d'urgence en vigueur depuis une vague de manifestations, a annoncé la radio gouvernementale Fana. Cette assouplissement fait suite au retour à une situation « relativement calme et sûre dans le pays », a indiqué le ministre de la Défense, Siraj Fegessa. Tunisie : éradiquer l'islamisme Le Conseil de sécurité nationale tunisien a adopté lundi une « stratégie de lutte contre l'extrémisme et le terrorisme », deux jours après une nouvelle attaque revendiquée par le groupe extrémiste Etat islamique. Cette « stratégie nationale » s'articule autour « de quatre axes: la prévention, la protection, les poursuites (judiciaires) et la riposte », a indiqué la présidence de la République. Cette annonce intervient au lendemain de la revendication par l'EI de l'assassinat à son domicile d'un militaire tunisien, dans la région du Mont Mghilla (centre), un des principaux repaires jihadistes dans le pays. Guinée Equatoriale : accusations tous azimuts Le gouvernement de Guinée équatoriale a accusé lundi « certaines institutions de France et Suisse » de « conspiration » contre Teodorin Obiang Nguema, vice-président et fils du chef de l'Etat. « La justice genevoise a annoncé le 3 novembre avoir procédé au séquestre de 11 véhicules de luxe appartenant à Teodorin Obiang Nguema, que les autorités suisses soupçonnent de « blanchiment d'argent ». La justice française s'intéresse aussi de près au fils de Teodoro Obiang Nguema. Accusé de s'être bâti indûment en France un patrimoine considérable, il sera jugé à partir du 2 janvier à Paris dans l'affaire des « biens mal acquis ».